Achaibou ancien concessionnaire automobile accuse l’ex-ministre Bouchouareb

Achaibou ancien concessionnaire automobile accuse l’ex-ministre  Bouchouareb

Abderahmane Achaibou, le patron du groupe éponyme, concessionnaire automobile multimarques, en colère, adresse une lettre ouverte publiée jeudi dans la presse nationale, au président de la République, dans laquelle il dénonce le blocage de ses projets et accuse l’ex-ministre de l’Industrie, Abdesslam Bouchouareb, d’être à l’origine des difficultés que rencontre ses entreprises quant au refus du renouvellement de leurs agréments de concessionnaires de véhicules neufs pour les marques KIA, Ford, Suzuki, Daewoo, Isuzu et le blocage de leur investissement dans le montage des véhicules.

« Nos dossiers ont fait l’objet de mesures inéquitables de la part de l’ex-ministre de l’Industrie et des Mines, Monsieur Abdeslam Bouchouareb, qui n’a jamais daigné répondre à près d’une vingtaine de correspondances, que nous lui avons adressées depuis le 14 avril 2016 date à laquelle, pour nous écarter des quotas, il nous notifie à l’identique, des réserves déjà levées », dénonce-t-il.

Le groupe Achaibou, qui se présente comme « le doyen des concessionnaires automobile, exerçant depuis plus de 20 ans, et ayant mis en circulation plus de 400.000 véhicules des marques Kia, Ford, Suzuki, Isuzu, Daewoo et Isuzu », regrette que ce « blocage sélectif est à l’origine de la redistribution de toutes les marques commercialisées par les entreprises, chacune étant concédée à un autre concessionnaire qui bénéficiera de toute la promotion que nous avons réalisée pour la marque ».

Plus grave encore, Abderahmane Achaibou, pense que Bouchouareb Abdesslam, l’ex-ministre de l’Industrie et des Mines, a agi ainsi pour privilégier ses proches, il déclare « pendant que nous attendions une réponse à notre demande de renouvellement de l’agrément de concessionnaires de véhicules neufs pour les marques KIA, Ford, Suzuki, Daewoo et d’investissement dans la production de véhicules qui ne nous est jamais parvenue, Bouchouareb Abdesslam, l’ex-ministre de l’Industrie et des Mines, avait déjà organisé la faillite du groupe Achaïbou en le dépouillant de ses marques pour les donner à ses parents ou amis.”

En conséquence de ces pratiques considérées comme discriminatoires selon le résponsable du groupe Achaibou, ce dernier etait contraint de « réduire les effectifs de 1 230 travailleurs sur les 1 700 qu’il comptait en 2014 pour assurer la survie de ses entreprises, soit 72% du personnel qui a été licencié”.

Abderahmane Achaibou espère à travers cette lettre une réaction du premier magistrat du pays pour « lever les pratiques discriminatoires prises sans aucun justificatif à l’égard du groupe » et de rétablir cette entreprise dans ses droits légitimes afin qu’elle puisse participer à l’essor du secteur automobile.