À quand une voiture « réellement » algérienne ?!

À quand une voiture « réellement » algérienne ?!

n-RENAULT-large570.jpgAinsi, après la marque aux losanges, c’est au tour du Lyon de Peugeot de s’intéresser au marché algérien afin de s’implanter avec une usine d’assemblage. L’objectif de ce nouveau partenariat est le renforcement de l’industrie automobile dans le pays. « Nous voulons attirer des investisseurs français en Algérie et même des investisseurs algériens en France.

Les PME (françaises) particulièrement sont les bienvenues en Algérie », a fait remarquer le chef de l’Etat français. Ce partenariat économique et commercial bilatéral, explique-t-il, n’avait pas cessé de se renforcer grâce au travail du Comité de haut niveau établi par les deux pays. Mais la question qui se pose actuellement, est à quand une voiture fabriquée à 100% en Algérie ?! Une possibilité qui serait réalisée avec l’effort des acteurs économiques et les forces vives de la Nation. L’orientation de Peugeot obéit à de nombreux paramètres liés, entre autres, au nouveau contexte du marché de l’automobile en Algérie soumis, depuis quelque temps, à une réglementation obligeant les marques à investir dans l’industrie. Le constructeur français ne voit, vraisemblablement, aucun inconvénient à s’y soumettre, d’autant que des études font ressortir que le continent africain, et particulièrement l’Afrique du Nord, sont susceptibles de connaître une forte croissance à moyen terme. Depuis novembre 2014, l’usine d’Oued Tlelat, près d’Oran, fabrique les premières voitures made in Algeria.

Une expérience industrielle devenue un modèle dans le contexte actuel de crise pétrolière. « La relance de la base industrielle nationale […] constitue pour le gouvernement une priorité de premier ordre », affirmait, le 10 novembre 2014, lors de l’inauguration de l’usine Renault de Oued Tlelat, le Premier ministre algérien, Abdelmalek Sellal. Leader du marché automobile algérien depuis huit ans, le constructeur français conserve sa première place au premier trimestre 2015 avec 28 % de part de marché, dans un secteur en berne avec des ventes globales en baisse de 10 % en janvier et février 2015.

A.S.M