Le politicien américain, Henry Kissinger, met en garde contre une 3ᵉ guerre mondiale 

Le politicien américain, Henry Kissinger, met en garde contre une 3ᵉ guerre mondiale 

L’ancien Secrétaire d’État de Richard Nixon et de Gerald Ford, l’américain Henry Kissinger, s’est exprimé au sujet des relations entre les États-Unis et la Chine.

Pour l’ancien Secrétaire d’État américain de 97 ans, Henry Kissinger, « les États-Unis et la Chine risquent de déclencher une troisième guerre mondiale si les deux pays ne traçaient pas une ligne rouge à ne pas franchir dans leur rivalité économique ».

« Les États-Unis et la Chine devraient établir des règles d’engagement pour leur concurrence de plus en plus tendue ou risquer de recréer l’incertitude qui a caractérisé la politique mondiale qui a conduit à la Première Guerre mondiale », a-t-il affirmé lors d’un entretien virtuel accordé au média américain du groupe financier Bloomberg.

Ainsi, M. Kissinger estime que les deux pays doivent définir des limites à ne pas franchir, et ce sur le long terme, afin d’éviter tout affrontement.

« Nos dirigeants et leurs dirigeants (les dirigeants chinois) doivent discuter des limites au-delà desquelles ils ne pousseront pas les menaces. Et puis, ils doivent trouver un moyen de mener une telle politique sur une longue période », a-t-il rajouté.

Cependant, le politicien de 97 ans a indiqué que « cela est totalement impossible, ce qui va conduire à la confrontation entre les deux pays », soulignant que « cette situation sera similaire à la première guerre mondiale ».

Le média américain Bloomberg a rappelé que M. Henry Kissinger avait « négocié le rapprochement des États-Unis avec la Chine sous le Président Richard Nixon ».

L’ancien Secrétaire d’État attribue ce nouveau conflit, qu’il qualifie de « nouvelle guerre froide », aux « progrès technologiques qui ont considérablement changé le paysage géopolitique », et estime que « son pays doit adopter une nouvelle façon de penser ».

« Les États-Unis ont besoin d’une nouvelle façon de penser qui comprenne que le monde est trop complexe pour qu’un pays parvienne à une telle supériorité unilatérale à la fois en termes de stratégie et d’économie », a-t-il indiqué.

Noura.