Service d’oncologie de l’hôpital el Mekki à Amizour: Une référence nationale?

Service d’oncologie de l’hôpital el  Mekki à Amizour: Une référence nationale?

En tous points de vue, a postériori, l’«étage des séances de chimio» de l’hôpital El Mekki Benmerad de Amizour ne cesse de rappeler un lieu de culte.

Dans ce service, praticiens et autres personnels paramédicaux font de leurs missions et tâches qotidiennes un véritable sacerdoce, missions qu’ils considèrent sacrées. Si petit soit il, ce service est pourtant si grand, d’un point de vue autre que celui de dimensions humaines, il demeure un modèle en la matière…

Mais tout d’abord, il y a lieu de rappeler et souligner combien l’ouverture de ce service, il y a quelques années a constitué indéniablement une source de soulagement indicible pour ces nombreux cancéreux de la vallée de la Soummam, de toute la wilaya, en fait, et même des wilayas limitrophes, car n’étant plus contraints de subir les affres et autres désagréménts liés à l’obligation de se rendre à Alger (l’enfer d’Alger!) pour leurs séances de chimiothérapie. Notre confrère et ami Mustapha Bensadi dont l’épouse (Oukhmanou-H-) est l’une des patientes prises en charge par ce service a tenu à rapporter par le biais de L’Expression, «la véracité», sans conteste de tant d’éloges à l’endroit dudit service.

Inutiles et, en même temps, par trop galvaudés ces constats à répétition négatifs ô combien, la plupart du temps, concernant la qualité des prestations dans certaines de nos structures de santé, peine perdue tant la surdité chez certains responsables à haut niveau demeure chronique. Il semblerait que ce serait un problème de mentalités…A l’hôpital El Mekki Benmerad de Amizour (tous services confondus, semble-t-il, a priori…), ce triste et non moins déplorable constat de mentalités enclines aux querelles intestines et génératrices de négligences professionnelles dues à une baisse de concentration sur l’essentiel vital au détriment de la santé des patients n’existe pas, apparemment. Parfaite symbiose, homogénéité des comportements (professionnels, s’entend), une atmosphère constante empreinte de respect mutuel entre les employés (tous grades confondus), et d’une discipline exemplaire, nullement révélatrice d’une quelconque soumission à quelque forme que ce soit de coercition de la part de la hiérarchie immédiate…

C’est, là, bel et bien le cachet du service «Onco» de l’hôpital de Boukhalfa d’Amizour, animé par une équipe médicale et paramédicale soudée, franchement et visiblement soucieuse de la seule santé (morale au moins!) des patients, de leur bien-être précaire, en souhaitant un aboutissement heureux des dispositifs thérapeutiques mis en branle à cet effet.

La pilote de cet avion de l’espoir est le docteur Daoudi (épouse Alilat), appuyée par le docteur Louardiane, mais sans la synergie de tous les membres de l’équipage, dont le docteur Cheurfa, l’indispensable Laâmri (assistant médical), d’une magnifique disponibilité et fin psychothérapeute, aux propos fort rassurants, à l’adresse des parents des patients angoissés, le service «onco» ne serait sans doute pas aussi exemplaire.

Nous y reviendrons, notamment à travers un entretien avec le (ou la) responsable du service pour de plus amples précisions et informations.