Commerce international : L’Algérie à la 119e place

Commerce international : L’Algérie à la 119e place

7f436f56cd420ea2a88eb903e7e9f5e7.jpgL’Algérie a été classée à la 119e place en matière de facilitation du commerce extérieur, sur une liste comportant 121 pays, perdant ainsi 7 place par rapport à l’année 2009 (112e place) avec un score de 3,14 points seulement, indique le dernier rapport du Forum économique mondial de Davos 2010, publié récemment sur son site Internet.

A travers ce rapport baptisé « The Global nabling Trade Report », l’Algérie qui occupe la 119e place en matière de facilitation du commerce extérieur est devancée par ses voisions maghrébins et arabes notamment, la Tunisie à la 38e, Maroc 75e, l’Egypte 76e, la Syrie 104e, Mauritanie 117e.

Ainsi, le Singapour arrive à la tête du classement, quant à la dernière place elle revient au Burundi. Le rapport en question, donne une importance particulière aux formalités douanières.

Ce classement à la traîne, est dû essentiellement aux barrières tarifaires qu’impose l’Algérie en matière de commerce extérieur. Le Forum dévoile aussi que les procédures douanières sont complexes.

Le pays est à la 116e place pour ce chapitre. Pour l’import-export, les modalités demeurent toujours floues pour les rédacteurs du rapport qui ont aussi décelé la lenteur des délais pour les opérations d’importation ainsi que le nombre toujours croissant de documents nécessaires pour accomplir cette formalité auquel s’ajoute une explosion des coûts.

Une lenteur qui peut être expliqué par l’introduction du crédit documentaire (Credoc), qui a été imposé dans le cadre des mesures de la loi des Finances complémentaire pour 2009.

Entre autres, les tarifs sont compliqués et variés. Le manque de transparence des taxes est aussi un mal dont souffre le commerce extérieur car celles-ci changent tout le temps, tout comme leurs modalités de paiement.

Le Forum économique mondial se penche, en outre, sur l’étude des infrastructures de transport qui n’échappent à ses griefs. Le rapport souligne que la qualité de service est déplorable.

Les infrastructures de transport existent, mais leurs qualité est en revanche mauvaise, que ce soit pour les transports maritime, aérien ou routier. D’après ce rapport, l’Algérie est loin en effet, d’avoir mis en place une administration douanière et un environnement commercial efficaces. Elle n’est pas dotée d’infrastructures de transport et de télécommunications fortement développées pour assurer un transit rapide vers la destination finale, ce qui est explique ce classement défavorable.

Samira H.