Notre rapport au monde d’Amin Khan: Pour un monde meilleur

Notre rapport au monde d’Amin Khan: Pour un monde meilleur

Évoquer ce nouveau monde avec l’inévitable mondialisation sous divers aspects tels que l’accroissement des moyens économiques et matériels, et l’accès de l’humanité aux bienfaits de cette nouvelle ère de liberté semble être un leurre au regard des grandes catastrophes de ces dernières années, qui ont vu l’augmentation des inégalités, la prolifération de la violence, du terrorisme et de la criminalité dans tous les pays.

La propagation des conflits armés et des guerres civiles ; le démantèlement de pays comme l’Irak, le Soudan, la Libye et la dislocation de pays comme l’Afghanistan, le Yémen, le Mali et l’Ukraine. Cette mondialisation se caractérise inévitablement par son lot de millions de personnes, enfants, femmes et hommes déplacés de leurs terres, de leur communauté et de leur culture ; c’est aussi cette misère rampante, cette faim qui tiraille les entrailles de ces damnés de la terre. C’est également ce chômage récurrent, cette corruption alarmante et cette aliénation et sujétion ambiantes. La violence, la terreur et le désespoir sont inéluctablement les maitres mots de ce nouvel ordre mondial qui lamine les plus faibles et renforcent les nantis et les tous puissants. Cet ouvrage collectif  » Notre rapport au monde  » sous la direction d’Amin Khan plaide pour un monde meilleur qui bat en brèche les injustices, les dictatures et les oppressions. Paru aux éditions Chihab, ce livre intéressant regroupe une pléiade d’auteurs, d’économistes, de journalistes dont Ahmed Bedjaoui, Mouanis Bekari, Akram Belkaid, Ahmed Cheniki, Saïd Djaâfer, Tinhinan El Kadi, Suzanne El Farra, Jihad Hudaib, Amin Khan et Nedjib Sidi Moussa. Chacun a donné un sens à cette mondialisation qui lamine insidieusement et broie tout en imposant un ordre nouveau cruel, encore plus dominateur et plus violent. C’est un monde de désillusions idéologiques, de désappointement et de rapine. C’est à travers diverses contributions littéraires comme De Tsombé à nulle part de Mouanis Bekari, La fable des valeurs universelles d’Amin Khan , Le Maghreb, une vieille idée à réinventer de Saïd Djaâfar, Note sur l’obscurantisme contemporain de Nedjib Sidi Moussa, Changer notre rapport au monde d’Akram Belkaïd, Nos indéfinissables altérités d’Ahmed Cheniki, Images de nous d’Ahmed Bedjaoui , En Chine, c’est l’Algérie qui a battu la Corée du Nord de Tinhinan El Kadi, Algérie/Palestine, une histoire de miroir de Suzanne El Farra, et Etrangers de Jihad Hudaib, que chaque auteur a exprimé ses ressentis et sa vision d’un monde meilleur. Pour clore cet ouvrage de haute facture, cette citation empreinte d’espoir et d’espérance d’Amin Khan est à méditer et surtout à appliquer !

«Se libérer de l’aliénation commence, donc, par l’affirmation d’une volonté , celle de mener sans cesse cette lutte constante pour, d’abord, sortir de la cacophonie sémantique mondiale de l’orchestre assourdissant des puissants de l’heure, être alors vraiment soi, et donc ouvrir l’horizon» . Un livre qui tente de démythifier cette mondialisation dont on ne cesse de nous rabattre les oreilles, nous, les gens de la rive sud, celle des dominés ainsi que tous les damnés comme nous d’Occident.