Renault prépare le premier pick-up de son histoire en utilisant la force de son alliance avec Nissan. Prévu pour être dévoilé l’an prochain, sa venue en Algérie est inéluctable.
Renault aura bien son pick-up, ce n’est plus un secret. Un pick-up qui prendra la plateforme déjà éprouvée du Nissan Navara, qui s’habillera de l’identité Renault et avec lequel le constructeur ouvrira de nouveaux fronts dans les arènes habituelles des ténors japonais.
Ce pick-up dont on a appris l’existence il y a quelques mois à peine n’a encore livré aucun secret. Ni le nom, ni ses formes et n’a toujours pas croisé les lentilles de nos chasseurs d’images pourtant bien rodés.
Son apparition succèdera à celle de son cousin, le Nissan Navara, qu’avait présenté le nippon en juin dernier en Thaïlande dans sa nouvelle génération et c’est justement ce dernier qui servira de base au futur Renault et duquel il héritera des groupes motopropulseurs et des transmissions.
Ce que l’on sait aussi, c’est que l’utilitaire sera un produit de conquête, parce que dans les marchés où il sera commercialisé, Renault ne perdra rien, au contraire, il prendra d’assaut les parts de marché des autres acteurs.
Parmi les marchés prioritaires figurent ceux d’Amérique du Sud mais aussi ceux d’Afrique et l’Algérie arrive, justement, en tête de liste et sera parmi les premiers pays à le recevoir. Un cadre de l’Alliance en charge du projet a même fait le déplacement pendant le Salon de l’Automobile d’Alger pour prendre la température.
Une chose est certaine, c’est que sa venue en Algérie chamboulera le marché et inquiètera bien des acteurs, notamment ceux qui basent leurs stratégies sur l’utilitaire à benne, surtout quand on connaît la force de frappe de Renault Algérie et de son réseau de distribution lorsqu’il s’agit de commercialiser un produit.
Le futur pickup Renault sera en principe dévoilé fin 2016 si Renault ne précipite pas sa sortie, parce que les choses semblent s’emballer. Il sera produit en Thaïlande et/ou en Espagne, et sa venue chez nous devrait intervenir juste après son lancement. La question quant à sa production éventuelle en Algérie demeure posée mais la proximité avec l’usine ibérique l’éloigne quelque peu.
