Un déficit de 8.000 places pédagogiques à l’université de Médéa

Un déficit de 8.000 places pédagogiques à l’université de Médéa

61abb2c8080c04e47e325c79d5304d23_M.jpgUn déficit de l’ordre de 8.000 places pédagogiques sera enregistré, à l’occasion de la nouvelle rentrée universitaire, à l’université Yahia Fares de Médéa, a indiqué, jeudi, le recteur, Ahmed Zeghdar.

Les capacités d’accueil théoriques du secteur, évaluées à 15.000 places pédagogiques, seront dépassées de loin, cette année, avec l’arrivée de 6.000 nouveaux étudiants, portant l’effectif global attendu pour la rentrée d’octobre à 23.000 places, induisant une forte pression sur certains instituts de la région, a-t-il fait savoir, lors de l’examen du dossier du secteur de l’enseignement supérieur en conseil de wilaya.

Ce déficit est dû, a-t-il expliqué, au retard accusé, au cours de ces dernières années, dans la réalisation de nouvelles structures d’accueil en mesure d’accompagner l’évolution du nombre d’effectif, en faisant observer qu’ »aucune livraison de nouvelles places pédagogiques n’a été enregistrée depuis l’année 2009″.

Les projets de 1.600 places pédagogiques, implantés au pôle universitaire de Médéa, et du campus d’Ouzera, d’une capacité de 8.000 places pédagogiques, qui étaient destinés à résorber ce déficit et offrir de meilleures conditions de scolarisations pour les étudiants de la wilaya, connaissent un « sérieux retard », a déploré le recteur.

Des instructions ont été données dans ce sens par le nouveau  wali, Layadhi Mustapha, afin d’ « accélérer le rythme d’exécution de ces projets », évoquant également la possibilité de recourir à la « livraison partielle » des blocs pédagogiques ou d’hébergement projetés dans ces projets.

S’agissant des difficultés inhérentes au parc d’hébergement géré par l’Office nationale des £uvres universitaires (Onou), dont le déficit se situe à environ 4.000 lits, selon la directrice de wilaya de cet office, Farida Guergueb, un doublement du nombre de résidents par chambre a été suggéré comme solution palliative, en attendant la livraison des projets en chantier.

Un renforcement du parc de transport universitaire et du nombre de destinations couvertes par ce réseau figurent, en outre, parmi les propositions formulées par la même responsable, afin, a-t-elle dit, de réduire le nombre de demandeurs d’hébergement au niveau des résidences universitaires.

Le chef de l’exécutif de la wilaya a, à cet effet, mis l’accent sur la nécessité de procéder à « une restructuration de la gestion des places pédagogiques et d’hébergement au niveau des différents instituts de l’enseignement supérieur et résidences universitaires de la région », en vue d’atténuer la pression attendue à l’occasion de la présente rentrée universitaire.

Les responsables du rectorat de l’université Yahia Fares et ceux de l’Office national des £uvres universitaires (Onou) ont été invités à entamer, « dans les plus brefs délais » l’élaboration d’un plan de déploiement de l’effectif des étudiants qui vont suivre leur cursus universitaire au niveau des instituts de l’enseignement supérieur, de façon a arriver à une meilleur répartition des places pédagogiques disponibles sur l’ensemble de l’effectif attendu, estimé à plus de 23. 000 mille étudiants.