Sedik Benyahia : L’hommage de l’ambassade US à Alger

Sedik Benyahia : L’hommage de l’ambassade US à Alger

SEDFFFFF-300x284.jpgIl y a 34 ans le défunt ministre algérien des affaires étrangères de l’époque, Mohamed Sedik Benyahia avait intervenait comme intermédiaire entre les États-Unis et l’Iran pour la libération de 52 otages américains.

L’ambassade US à Alger se souvient de cette médiation algérienne ayant permis la remise en liberté de ces otages et le dénouement de cette crise diplomatique avec l’Iran.

Une photo du défunt Sedik Benyahia a été postée ce mercredi par la représentation diplomatique américaine à Alger sur son compte officiel sur le réseau social  Twitter en sa mémoire et en guise de reconnaissance de son rôle afin d’obtenir la libération des otages américains.

Pour rappel, l’instauration de la République islamique d’Iran, marquée par la destitution du Shah, Mohammed Reza Pahlavi et le retour du guide de la Révolution, l’Ayatollah Khomeini, le 1er février 1979, marquait un tournant dans les relations entre les États-Unis et l’Iran.

Ils voulaient dénoncer l’exil politique accordé par les Etats-Unis au shah d’Iran le 23 octobre 1979. Ils exigeaient son extradition en Iran pour répondre des crimes commis durant ses 38 ans de pouvoir.

Et ce tournant avait été accentué un certain 4 novembre 1979, lorsque des assaillants se déclarant « étudiants musulmans dans la ligne de l’imam Khomeini », investissaient l’ambassade américaine à Téhéran et prenaient en otages les 56 membres du corps diplomatique.

Sous la médiation algérienne, en échange de la libération des otages, l’Iran annonçait que les Etats-Unis doivent déposer en Algérie l’équivalent de 24 milliards de dollars en espèces et en or, représentant l’estimation de la fortune du shah et des avoirs gelés.

Le 16 janvier 1981, parvenus à un accord général sur les conditions de la libération, les deux pays rédigent le protocole d’un accord définitif officiellement approuvé le 19 janvier 1981 par la déclaration d’Alger.

L’accord en question Cette déclaration prévoyait cinq points : la libération des 52 otages ; le déblocage par les États-Unis des avoirs Iraniens gelés ; l’abandon de toutes les plaintes résultant de la capture des otages et du gel des avoirs par l’Iran ; le remboursement des emprunts iraniens à des prêteurs américains.