Secteur des hydrocarbures, Le Kenya sollicite l’expérience algérienne

Secteur des hydrocarbures, Le Kenya sollicite l’expérience algérienne

kenya_854273_679x417.JPGLe savoir-faire et l’expérience algérienne dans le domaine des hydrocarbures intéressent de plus près le Kenya. Elle compte développer son secteur énergétique en étroite collaboration avec l’Algérie.

Lors d’une rencontre d’affaires algéro-kenyanne, organisée au siège de la Chambre algérienne du commerce et d’industrie (CACI) en marge de la visite officielle en Algérie du président du Kenya Uhuru Kenyatta, le président de la Chambre du commerce et d’industrie kenyane, James Mureu a exprimé la volonté de son pays à mettre à profit l’expérience de l’Algérie dans le secteur énergique, notamment dans l’exploration et l’exploitation des champs pétroliers et gaziers.

Selon lui, le Kenya qui a réalisé récemment des découvertes d’hydrocarbures souhaite vivement la collaboration algérienne dans le développement de ces gisements, ce d’autant la compagnie nationale Sonatrach réalise sur fonds propre des opérations d’exploration et de développement et son implantation dans plusieurs pays à l’étranger démontre clairement ses capacités à réaliser de bonnes performances dans ces domaines.

Par ailleurs, M. Mureu a invité les hommes d’affaires algériens à venir au Kenya afin d’explorer les opportunités d’investissement qu’offrent les domaines où le besoin de partenariat a été exprimé. Il a cité, à ce propos, le secteur du BTPH où son pays envisage de réaliser plusieurs grands projets à l’instar d’un grand aéroport et une autoroute de 1700 KM. Parmi les secteurs ouverts aux affaires, figurent aussi, ajoute-il, des projets dans le domaine de la santé, l’université et de l’agriculture qui dispose un potentiel énorme à exploiter, rappelant que le Kenya est l’un des plus grands exportateurs de café et de fleurs.

Afin de convaincre les opérateurs économiques algériens présents à cette rencontre, M. Mureu a indiqué que le Kenya occupe le septième rang parmi les pays émergents en ce qui concerne le climat des affaires et ne manquera pas de préciser que son pays dispose d’une faible pression fiscale et que les taux d’intérêt sur les crédits sont très bas.

Le président de la Chambre du commerce et d’industrie kenyane a, en outre, appelé à une étroite collaboration pour faciliter le commerce et la circulation des hommes d’affaires, à travers notamment une ligne aérienne directe entre l’Algérie et le Kenya.

Il est à noter qu’avant de procéder à la signature d’un mémorandum d’entente entre les deux chambres de commerce, les hommes d’affaires algériens présents à la rencontre ont affiché une vive intention d’aller à la conquête du marché kenyan, notamment dans le secteur agroalimentaire et industriel.

Khelifa Litamine