Plus de 10 millions de voyageurs binationaux et étrangers sont entrés en Algérie en 2015

Plus de 10 millions de voyageurs binationaux et étrangers sont entrés en Algérie en 2015

n-AEROPORT_HOUARI_BOUMEDIENE_IMG_1374-large570.jpg« Pas moins de 10 millions de voyageurs » sont entrés dans le territoire national en 2015, dont 3 millions durant la précédente saison estivale, selon le sous-directeur de la police des frontières, le commissaire divisionnaire Hamid Senour.

M. Senour, relayé par l’APS, a expliqué que la direction de la police des frontières ont recensé durant la saison estivale de l’année dernière 3.500.00 voyageurs dont 2.910.00 nationaux et 633.000 étrangers.

Il avait présenté mercredi un exposé devant la commission des affaires étrangères de la coopération et de la communauté de l’Assemblée populaire nationale (APN), sur les mesures arrêtées pour l’accueil de la communauté nationale à l’étranger.

M. Senour a rassuré que les mêmes mesures seront mises en œuvre pour la saison estivale 2016, notamment pour ce qui est de la mise en place de guichets mobiles dans les ports et postes frontaliers terrestres ainsi que l’aménagement de passages verts au profit des personnes malades, personnes aux besoins spécifiques et les familles avec nourrissons.

Concernant les mesures sécuritaires adoptées à l’aéroport Houari Boumediene, M. Senour a affirmé que « cette structure était le 2e aéroport le mieux sécurisé du monde en voulant pour preuve l’avis d’experts étrangers en charge de cet aspect ».

« Après l’attentat terroriste qui a frappé récemment l’aéroport de Bruxelles, la Belgique a adopté les même mesures sécuritaires mises en place en Algérie depuis plusieurs années », a-t-il dit.

En réponse à une question sur la véracité de l’exigence faite par l’Union européenne aux détenteurs du visa Schengen de voyager pour la première sortie vers le pays qui a délivré le visa, il a fait état de cas de ressortissants algériens n’ayant pas été autorisés pour ce motif à accéder à certains pays européens, dont la France.

Par ailleurs, il a annoncé qu’une réflexion était engagée au niveau de la DGSN sur le projet de « guichets intelligents » qui devront remplacer les agents de l’ordre au niveau du nouvel aéroport international, en cours de réalisation.

Un membre de la commission a évoqué les problèmes que rencontrent des citoyens ayant fait l’objet de poursuites en dépit de la cessation des poursuites.

M. Senour a répondu que ce problème ne se posait plus depuis une année soit depuis que les services de la DGSN à travers le territoire national ont été reliés au ministère de la Justice. Cette démarche a permis aux services concernés d’avoir accès à la liste actualisée des personnes recherchée et celles qui ne font plus l’objet de poursuites.

« Il en est de même pour les appelés du service national à travers la connexion des services de sécurité avec le ministère de la Défense nationale », a-t-il dit.

A propos de la problématique des homonymes à l’origine d’arrestations d’innocentes personnes, il a affirmé que grâce aux progrès technologiques, les services de sécurité ne se basaient plus sur cet élément dans leurs investigations.

Durant les années du terrorisme, les postes de police étaient, en raison de l’urgence, contraints d’envoyer les listes nominatives des individus recherchés sans vérification de leur identité, a-t-il expliqué.