Financement des PME et TPE, Plus de 1800 milliards DA de crédits accordés en 2013

Financement des PME et TPE, Plus de 1800 milliards DA de crédits accordés en 2013

laksaci_850401_679x417.jpgLes banques ont accordé 1 832 milliards de dinars de crédits aux PME et aux TPE en 2013, a indiqué le gouverneur de la banque d’Algérie aujourd’hui à Alger lors d’une conférence sur l’inclusion financière.

Dans son intervention ce matin à l’ouverture des travaux de la conférence organisée par l’association des banques et établissements financiers (ABEF) et l’Union des banques magrébines (UBM) portant sur le thème de « l’inclusion financière et financement des TPE et PME », le gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Laksaci, a indiqué que les crédits accordés par les banques aux PME et TPE, ont atteint « un montant de 1 832 milliards de dinars en 2013, dont 1 534 milliards octroyés par les banques publiques et 298,9 milliards de dinars par les banques privées ».

En effet, la situation de l’inclusion financière en Algérie se traduit par la hausse du niveau de pénétration exprimée par le nombre de compte ouverts par rapport à la population. Il passe ainsi de 0,7 en 2012 à 0,8 en 2013. La hausse a concerné également le nombre de guichets de banque, y compris ceux du CCP et du Trésor. Celui-ci est passé de 12, 7 en 2012 à 13, 1 en 2013 pour 100 000 habitants. En matière des dépôts bancaires, le gouverneur de la Banque d’Algérie a indiqué que le taux de dépôts hors hydrocarbures reste relativement stable se situant autour de 62% pour les trois dernières années.

Selon Laksaci, la banque centrale a réalisé beaucoup d’efforts en matières d’inclusion financière, citant à titre d’exemple, la réforme du cadre de politique monétaire en 2010 qui s’est soldée par « la gratuité d’un certain nombre d’opérations bancaires qui accompagnent l’ouverture d’un compte au niveau des banques». Et afin d’assurer que l’accès au service bancaire soit aussi approprié que possible, le conférencier a indiqué que « des instructions seront prochainement données pour mettre à la charge des banques un certain nombre d’obligations qui visent à la promotion des produits d’épargne et l’ouverture des guichets dans les zones rurales ».

La loi de finances 2014 prévoit aussi la promotion de l’inclusion financière par le développement du réseau bancaire sur tout le territoire national. Mais malgré ces efforts, beaucoup reste à faire, a estimé le gouverneur de la banque d’Algérie, d’où il est nécessité « d’accélérer la bancarisation notamment par la modernisation du système de paiement et le développement de l’activité des crédits aux PME-TPE ».

Khelifa Litamine