L’implication de la gent féminine dans la criminalité sous toutes ses formes en Algérie n’est plus à prouver désormais. Il n’est plus rare de voir des femmes arrêtées par les services de sécurité, que ce soit pour vols, agressions, trafic de drogue, escroquerie ou même pour meurtres.
Un constat qui interpelle pouvoirs publics et société civile à s’impliquer ouvertement dans le débat pour faire reculer ce phénomène rampant. La famille, l’école et la mosquée peuvent constituer des supports intéressants dans la sensibilisation et la prévention contre la criminalité et le banditisme.
Le dernier fait divers n’est autre que ce double crime crapuleux qui a ciblé il y a quelques jours dans le quartier de Telemly, à Alger, une jeune maman et sa petite fille, toutes deux égorgées alors qu’un second enfant est dans le coma. Les investigations, lancées par les services de police, auraient abouti à l’identification de l’auteur du meurtre qui serait une femme proche de la famille en attendant la confirmation des services concernés.
Récemment, les services de la Gendarmerie nationale d’Oran ont démantelé une bande de malfaiteurs spécialisés dans des agressions des citoyens parmi lesquels figure une jeune fille. Selon la cellule de communication de la Gendarmerie nationale, deux personnes originaires de la wilaya d’Adrar, ont été victimes de cette bande composée de 7 éléments, elles se sont présentées à la brigade de la Gendarmerie nationale d’Aïn-Turck pour dénoncer l’agression au moment d’une halte à bord de leur véhicule en bordure de la route, reliant les Andalouses à Aïn Turck, par quatre individus circulant à bord d’un véhicule.
Ces derniers leur ont pris deux téléphones portables et une somme de 10 millions de centimes avant de prendre la fuite vers une destination inconnue. Rapidement, des recherches, lancées par les gendarmes enquêteurs de la section de recherche d’Oran, ont abouti à l’interpellation d’un des auteurs présumés au centre-ville de la localité, en possession de cinq sachets renfermant 1,6 gramme de cocaïne. Les autres complices, dont la fille, ont été interpellés au centre-ville d’Oran et 20 autres sachets renfermant 6,9 grammes de cocaïne ont été récupérés à bord d’un taxi saisi au cours de l’enquête.
Présentés devant le procureur de République près le tribunal d’Oran, trois des mis en cause ont été placées sous mandat de dépôt pour association de malfaiteurs, agression à main armée suivie de vol, détention et commercialisation de stupéfiants, tandis que les autres membres de la bande, dont la fille, ont été placés sous contrôle judicaire.
Smail B.
