Course contre la montre des autorités pour éviter une catastrophe dans la capitale

Course contre la montre des autorités pour éviter une catastrophe dans la capitale

arton777-8022a (1).jpgEl Khabar a tenté à travers ce dossier d’enqueter sur les danger d’un glissement de terrain dans les hauteurs d’Alger, et les efforts des autorités pour empêcher que la catastrophe de Bab El Oued ne se reproduise.

Celui qui passe par le Boulevard Krim Belkacem au Télémly ou par le boulevard Bougara à El Biar ou encore par le chemin Sfindja près de l’ambassade d’Allemagne ne manquera de remarquer les fissures sur les routes ou les parois qui révèlent le danger que cachent les profondeurs de la terre et qui pourrait se transformer en catastrophe, et c’est ce que craignent les algérois, que le scénario des inondations de Bab El Oued ne se reproduise en cas de pluies diluviennes ou de tremblement de terre. La moyenne de glissement est selon les experts de 5 à 6 centimètres tous les dix ans d’une couche rocheuse à une profondeur de 80 mètre vers la mer, le port précisément. Les études menées assurent que le danger d’un glissement de terrain est difficile à contrôler dans la mesure où se sont les eaux souterraines qui coulent sous une couche rocheuse qui en sont la cause. Les responsables des deux communes ont d’ailleurs adressé une correspondance à la wilaya d’Alger pour l’informer mesures préventives entreprises pour réduire les risques de glissement, et qui a à son tour adressé une correspondance aux secteurs concernés sachant que la direction des ressources en eau annexée avait il y a quelques années commandée plusieurs études à des bureaux étrangers, qui a donnée des directives afin de d’entreprendre des mesures préventives en attendant la réalisation, par la société italienne Todini, du canal souterrain collectant et évacuant les eaux des rivières et des eaux usées sur une longueur de 3 km d’El Biar vers le port. Ces recommandations consiste en l’injection de béton dans les endroits ou courent les eaux souterraines à 80 mètres sous terre, comme sous le parc Tunis du boulevard Bougara, ainsi que le pompage de ces eaux souterraines et leur évacuation vers la mer.