Conférence nationale de consensus, Le MSP dit non au FFS

Conférence nationale de consensus, Le MSP dit non au FFS

ffs-msp-1024x768_852771_679x417.jpgDirigée par Mohand Amokrane Chérifi, la délégation du Front des forces socialistes a été l’hôte aujourd’hui du Mouvement de la société pour la paix (MSP) présidé par Abderrezk Makri, et ce, dans le cadre des consultations qu’il a entamées en vue d’organiser une conférence nationale de consensus.

Et c’est sans surprise que l’instance présidentielle du parti d’Aït Ahmed a essuyé une fin de non recevoir de la part du MSP, celui-ci ayant estimé que l’initiative du FFS n’apporte rien de nouveau. « Le MSP est attaché à l’acquis de l’unité de l’opposition qui s’inscrit dans le cadre de la coordination pour les libertés et la transition démocratique ».

Les dirigeants du Front des Forces socialistes se sont vus entendre par leurs vis-à-vis que le problème « ne résidait pas dans la classe politique opposante qui a atteint un niveau élevé dans son évolution pour servir le pays à travers la mise en œuvre de la plate-forme sur laquelle elle s’était mise d’accord lors de la conférence nationale de Zéralda », lit-on dans le communiqué signé de Abderrezak Makri.

« Les efforts des camarades du Front des forces socialistes devraient s’orienter vers le pouvoir en place du fait que c’est lui continue à refuser le véritable consensus et d’accueillir positivement l’initiative de l’opposition », a-t-il ajouté.

En somme le refus du MSP opposé au FFS n’est pas une surprise. Ce niet sonne comme une réponse cinglante au FFS qui avait tourné le dos à la coordination pour les libertés et la transition démocratique, après avoir pris part à la conférence de Zéralda. Le 28 septembre dernier, l’ex-premier secrétaire du FFS, M. Laskri nous avait déclaré qu’il n’était pas partisan de consensus basé sur le clanisme et l’extrémisme et que son parti dialoguerait avec tout le monde sans exclusion, y compris avec le pouvoir.

Faouzia Ababsa