Les soirées de la poésie de Cirta, dédiées cette semaine à la Jordanie, à la Syrie et au Liban, organisées au théâtre régional de Constantine (TRC) offrent à l’assistance une virée captivante dans la subtilité du poème arabe.
Inscrites dans le cadre de la manifestation ‘‘Constantine, capitale 2015 de la culture arabe’’, ces soirées, ouvertes jeudi soir, sont marquées par d’agréables déclamations évoquant la vie, la mort et les choses de la vie.
Le poète syrien Abdelkader Al Hisni, une des ‘‘grosses pointures’’ de la poésie syrienne contemporaine, a déclamé ‘‘Moukadeamtou Al samt’’.
Maniant le verbe avec art et manière, le poète a célébré la renaissance de la vie, l’espoir d’un lendemain meilleur, dans des vers profonds et pleins d’amour, mais aussi de désespoir, renvoyant à une société en pleine mutation.
Prenant le relais, sa concitoyenne Bahidja Masri Idebli a puisé de son recueil ‘‘kounouz’’ une poésie intitulée ‘‘Houloul’’, par laquelle elle décrit les relations souvent complexes entre les hommes, les contradictions qui les caractérisent ses relations et les conflits intérieurs qu’elles engendrent.
La tribune des soirées de la poésie de Cirta a également accueilli la poétesse jordanienne Maha Brahim Atoum qui, à travers son texte « Hiwayatou Al hayet’’ a ‘‘chanté’’ une ode à la vie, un hymne à l’amour, cristallisant un langage poétique des plus captivants.
Ses concitoyens Mohamed Khoudir et Violette Abou Al Djild ont régalé le public avec ‘‘Al Moussafir’’ et ‘‘Li Aktoub’’, avant que la tribune ne soit cédée au Libanais Naim Talhouk qui émerveillera le public avec son poème ‘‘Akthar, akal’’ consacré à la femme, à la vie, à l’amour et à la patrie.
Organisées par le département Livre et Littérature de la manifestation ‘‘Constantine, capitale 2015 de la culture arabe’’, les soirées de la poésie de Cirta proposeront prochainement une tribune dédiée à la poésie dans les pays du Golfe.