À quelques dizaines de jours du rituel du sacrifice de l’Aïd-el-Adha, des vendeurs continuent davantage de proposer leurs moutons en ligne.
Une pratique qui devient de plus en plus banale, grâce aux fiches techniques du «cheptel sacré». S’appuyant sur cette dernière, ces annonceurs visent à répondre aux besoins des citoyens algériens. Ainsi, selon ce concept, une fois le mouton choisi, ce dernier sera réservé, puis, selon la demande, livré à domicile des acheteurs qui veulent honorer cette pratique sacrée, et qui n’ont presque pas de temps pour se déplacer.La vente se fait-elle réellement ? Qui sont ces acheteurs ? Qu’en pensent vraiment les citoyens algériens de cette nouvelle vogue? Nous avons essayé de trouver réponses à ces questions et autres à travers quelques sondages d’approche auprès des annonceurs et citoyens. Nous nous sommes rapprochés d’une petite écurie, comme par volonté d’acheter. En effet, nous avons visité l’une de ces pages, qui ne cesse de faire du buzz. Puis, en l’espace de quelques simples clics, nous avons pu filtrer, «le fameux mouton». Sur le lieu de vente, il ne s’agissait pas d’une arnaque, et depuis la référence indiquée, nous avons pu facilement retrouver, «l’identique choix», comme promis. «Si vous êtes totalement satisfait, on commence, et c’est par la bénédiction de Dieu.
Rien ne sera laisséau hasard, nous vous garantissons la livraison à domicile… Si vous n’avez pas la somme entière, je peux également vous faire une faveur. Il est aussi possible de payer par facilité, mais il faudra juste, me laisser votre pièce d’identité», a-t-il proposé. D’ailleurs, questionné à propos de la possibilité de la vente en direct, le propriétaire a indiqué: «Pour les gens qui sont trop occupés pour se déplacer, l’Internet reste le choix désiré surtout pour les personnes les plus aisées. Certaines d’entre elles nous contactent, payent, et l’on leur fait la livraison. Même si plusieurs personnes ont déjà commencé à réserver le sacrifice, rares sont celles qui l’on déjà acheté».
Il est évident, par ailleurs, que malgré la sensible baisse des prix des moutons, beaucoup de petites bourses ne peuvent guère, s’acheter un mouton. «On l’achète plus, depuis quelque temps. Mis à part cela, on se permet d’acheter de la viande, pour faire plaisir aux enfants», affirme, un autre père de famille.
D’autre part, accompagnée de ses petits-fils, une dame nous confie en s’exclamant d’un petit sourire: «le temps à beaucoup changé certes, mais de mon avis, comme le veulent nos coutumes et traditions, ce moment où l’on choisit le sacrifice permet également de créer une ambiance de joie à partager entre grands- parents et petite famille.
Cela sème la joie auprès des cœurs de nos petits enfants, et permet de choisir leur «séduisant mouton» histoire de se vanter». En outre, vis-à-vis de ces déclarations ou autres, rappelons que le ministère de l’Agriculture avait fixé 23 sites destinés à la vente directe des moutons, qui rentre dans le cadre de la protection du consommateur algérien dans les grandes villes du pays à l’approche de l’Aïd el-Adha.
Amrouni Mohamed
