La circulation routière urbaine demeure un véritable cauchemar au chef-lieu à cause de l’absence d’un plan de circulation et du manque flagrant des panneaux, sans oublier l’incivisme de certains automobilistes qui ne respectent guère le code de la route. En dépit de la réalisation de plusieurs ronds-points dans les grandes intersections de la ville, la circulation est toujours étouffante, notamment lors des heures de pointes. Face à l’ampleur de ce phénomène, les services compétents ont été contraints de recourir aux feux tricolores. Les premiers feux ont fait leur apparition au rond-point situé pas loin du siège de la wilaya. Les automobilistes et usagers des routes du chef-lieu ont ras-le-bol des embouteillages à longueur de journée. L’exemple le plus édifiant est celui enregistré sur l’artère principale Émir-Abdelkader, connu sous le nom route de Constantine. Un calvaire provoqué par les automobilistes et les commerçants de cette rue. Un véritable cauchemar vécu quotidiennement par les usagers de cette artère, des voitures en file indienne avancent lentement. C’est pratiquement le même décor chaque jour, du matin jusqu’à une heure tardive de la soirée. Une situation accentuée par le laxisme des services de l’APC qui n’arrivent pas à instaurer les règles de stationnement bimensuel appliquées dans le monde entier. Le comble, cette artère principale est utilisée également pour le stationnement de taxis et bus urbains pour plusieurs destinations. Il est grand temps de se pencher sérieusement sur le problème et trouver une solution pour ce cauchemar qui étouffe la ville.
Rachid G.
