Sur les 1 610 logements promotionnels aidés, dont les chantiers lancés en 2015 pour des délais de réalisation compris entre 18 et 24 mois, 680 érigés au chef-lieu de la wilaya de Souk Ahras en sus des 930 autres unités dispatchées à travers 8 daïras «70 à Bir Bouhouch, 340 Taoura, 710 à Merahna, 20 à Oum Ladheim hormis une centaine à Souk Ahras-ville et 200 unités au niveau de la daïra de Sedrata qui seront livrées dans quelques semaines.
Plusieurs chantiers de logements établis au POS 10 au chef-lieu de la wilaya et ceux des deux localités de Oum Ladheim et Bir Bouhouch fonctionnent à un rythme lent, ce retard est dû selon plusieurs opérateurs économiques, à la lenteur de la démolition des baraques implantées dans le site où devaient être érigés les logements promotionnels, retard dans le payement des souscripteurs. En d’autres termes, plus de 1 000 postulants sont en attente de leurs appartements qu’ils ne verront pas de sitôt in lato sensu sur tout le programme LPA octroyé à la wilaya, il y a à peine 200 unités qui ont un taux d’avancement des travaux de 80% et 90% ; pour les autres ,ils accusent un retard patent y compris celui des 100 logements promotionnels aidés attribué à l’OPGI il faut le dire ,les clients commencent à perdre patience et se disent lésés par le non-respect du calendrier.
L’opération lancée en grande pompe, il y a quelques années a tout l’air d’un fiasco, ce qui devait être un palliatif à une crise aiguë de logements n’est qu’un cautère sur une jambe de bois, ce constat peut se faire de visu et n’est point démenti par la récente sortie sur terrain du chef de l’exécutif au plan d’occupation du sol (POS) 10 au chef-lieu de la wilaya , face à la stagnation des chantiers de réalisation des logements promotionnels aidés, retards de livraison et non-remise des contrats de vente sur plan «vsp» ainsi que la récurrence des mouvements de protestation et la rouspétance des souscripteurs dans cette formule ce qui a fait sortir le wali de sa réserve selon toute vraisemblance, mécontent de la cadence des chantiers.
Devant cette problématique, le chef de l’exécutif n’étant pas allé avec le dos de la cuillère, instruisait en urgence le directeur du logement à en finir avec les retardataires dont les programmes sont en souffrance et adresser des mises en demeure aux promoteurs privés qui n’ont pas respecté leurs engagements.
Barour Yacine
