Le candidat du MPA plaidera une participation massive le jour du vote pour faire barrage aux opportunistes.
Le patriote et maire de Tazmalt Smaïl Mira qui conduit la liste du Mouvement populaire algérien (MPA) pour les législatives du 4 mai a estimé hier dans une conférence de presse à Béjaïa que «le scrutin des législatives est différent des précédents de par la démobilisation dont ne sont responsables que les partis sortants avec leurs fausses promesses et leurs mensonges».Mira, avec son franc-parler renvoie dos à dos tous les partis, notamment le FFS et le RCD qu’il accuse «d’être la source des maux et du retard que vit notre wilaya».
«Je ne suis pas de ceux qui font des promesses farfelues, j’ai une expérience de 25 ans de gestion sur le terrain avec un langage de vérité», déclare-t-il comme pour se démarquer des autres listes.Secondé par Lyès Mokhtar et Mahmoud Boukendoul, le candidat du MPA n’a pas été tendre avec la classe politique dominante localement, estimant qu’ «elle a toujours travaillé contre les intérêts de la région et par ricochet ceux de la population», allant jusqu’à «accuser les partis influents d’être derrière les fermetures de routes», dont il a été lui-même victime hier, l’obligeant à faire un long détour pour rallier le lieu de sa conférence de presse.
«Si nous avons des problèmes en Kabylie, c’est à cause du FFS et du RCD», a-t-il clamé, précisant que ces deux partis «sabotent le développement local pour ensuite pointer un doigt accusateur l’Etat algérien». Pour Smaïl Mira, «les élus des deux partis aux commandes de la wilaya et des communes n’exploitent pas suffisamment les dotations de l’Etat». revenant sur le fléau des fermetures de routes, qui, dit-il «donne une mauvaise image de Béjaïa», le candidat Mira disculpera la population montrant du doigt «un groupe de personnes manipulé par les partis».
«Les Kabyles sont des patriotes», ajoute-t-il. «Comme lors de la décennie noire il se sont élevés contre le terrorisme, il se battront encore aujourd’hui pour une Algérie unie», souligne-t-il, allusion au mouvement, indépendantiste, le MAK de Ferhat Mhenni, qu’il présente comme «un danger imminent pour le pays». «J’alerte les pouvoirs publics sur le danger que ce mouvement représente pour la pays», a-t-il souligné, promettant de «lui faire barrage». Nous avons un seul pays et nos parents sont morts pour une Algérie unie».
Sur ce, le candidat du MPA plaidera une participation massive le jour du vote pour faire barrage aux opportunistes et choisir les hommes qui veulent du bien pour la région et le pays. A Béjaïa «nous avons des projets annulés ou gelés, il suffit juste de le réaliser, dit encore Mira dont le programme repose sur les secteurs du tourisme, de l’agriculture, de l’économie, le pouvoir d’achat et l’emploi. «Il faut éliminer toutes les entraves qui se dressent devant les investisseurs», soutient-il tout en estimant que Béjaïa «doit se débarrasser de son statut de wilaya mineure». En d’autres termes, Mira espère récupérer toutes les directions d’institutions dont l’activité se trouve à Béjaïa, allusion à différentes directions régionales implantées dans d’autres wilayas limitrophes comme Sétif et Tizi Ouzou.
