Dans les milieux d’initiés, la perspective de l’organisation du Salon international de l’automobile d’Alger alimente largement les discussions. L’information n’est guère confirmée par les instances habilitées. Pourtant, elle semble de plus en plus probante. Il est dit que le gouvernement envisage de parrainer cet évènement, qui a connu une éclipse d’une année. Il n’a pu se tenir, en effet, l’année dernière en raison, entre autres, de la limitation des quotas de véhicules importés et surtout des retards mis dans la libération des licences d’importation au profit des concessionnaires agréés. D’ailleurs, ces derniers n’avaient pas vraiment besoin d’engager des frais dans des opérations promotionnelles de leurs modèles, tant la demande s’avérait nettement plus forte que l’offre. Actuellement, les pouvoirs publics réfléchissent, selon nos sources, à des mesures palliatives aux licences d’importation. Il s’agirait, si la démarche se confirme, de revoir tous les mécanismes et la réglementation régissant le marché et l’industrie de l’automobile.
