Recherche scientifique: Les chercheurs permanents en colère

Recherche scientifique: Les chercheurs permanents en colère

Le syndicat national des chercheurs permanents appelle à une journée de mobilisation le 17 décembre prochain. La date initialement prévue pour le 25 juin dernier a été reportée en raison de l’engagement du syndicat dans l’organisation de la 89e session du conseil exécutif de la fédération mondiale des travailleurs scientifiques. La délégation algérienne s’est vu malheureusement refuser l’autorisation par le ministre.

Nedjma Merabet – Alger (Le Soir) – Nombreuses sont les revendications des chercheurs permanents qui voient se profiler les dangers menaçant leur secteur. Malgré des lois promulguées, on constate en revanche un retard, ou du moins un manque de volonté d’exécuter les mesures promises par le gouvernement. On peut citer les plus importantes, parmi lesquelles l’intégration des chercheurs permanents dans la fonction publique, bloquée depuis 2008, la révision de la loi fondamentale régissant la fonction de chercheur permanent, la révision de l’échelle des salaires, la mise en place d’un ministère dédié à la recherche scientifique permanente au développement technologique qui rassemblerait toutes les institutions de recherche et ce, dans tous les secteurs.

Les chercheurs permanents demandent également la fin de la marginalisation dont ils font l’objet, une représentativité au niveau des comités consultatifs, un programme de développement des ressources humaines, matérielles et financières pour la recherche en fonction des besoins de développement du pays.

Un point particulièrement important est également soulevé par les contestataires, et qui concerne le problème des grades amenés à disparaître. Effectivement, les chargés d’études, les attachés de recherche et les chargés de recherche sont des fonctions en voie d’extinction, à défaut du renouvellement de ces postes ; les conséquences seront purement et simplement la mort de la recherche scientifique.

La question du logement pour les chercheurs fait également partie des revendications, compte tenu des 550 logements qui avaient été promis par le premier ministre en 2013.

Les chercheurs demandent également le droit à la formation pour être à jour des nouveautés, ou encore un traitement plus équitable en termes de vacance, au même titre que les enseignants.

N. M.