La publication au Journal officiel de la liste de près de 900 produits désormais interdits à l’importation a incité les producteurs locaux à chercher de nouveaux segments d’activité, visant à accaparer les parts de marché abandonnées par les importateurs. À titre d’exemple, une entreprise nationale spécialisée dans l’agroalimentaire commence à commercialiser une mayonnaise fabriquée à partir de 83% de matière première locale. Les marques étrangères de ce produit ne sont plus autorisées à être introduites sur le marché national par l’importation. D’ailleurs, l’opérateur dit saisir l’occasion des récentes orientations du gouvernement pour renforcer sa position dans l’agroalimentaire par des produits qui ne sont plus importés.
