Près de 14.000 stagiaires rejoindront dimanche les centres de formation professionnelle à Alger

Près de 14.000 stagiaires rejoindront dimanche les centres de formation professionnelle à Alger

 Près de 14.000 stagiaires rejoindront, dimanche, les instituts et centres de formation professionnelle de la wilaya d’Alger dans le cadre de la rentrée professionnelle 2018-2019, a indiqué le directeur de la formation et de l’enseignement professionnels de la wilaya d’Alger, Ahmed Zeghnoun.

Dans une déclaration samedi à l’APS, M. Zeghnoun a indiqué que la rentrée professionnelle session septembre 2018/2019 sera officiellement lancée au niveau du centre professionnel et l’apprentissage de Sidi Moussa, précisant que « 21.000 nouveaux postes de formation ont été ouverts cette année » et  que « de nouvelles spécialités ont été créées, en réponse aux exigences du marché de l’emploi ».

Les nouvelles spécialités concernent certains métiers liés au traitement et à la gestion des déchets, à l’environnement, à la plasturgie, à la maintenance des appareils électroniques (nouvelles technologies), au froid, à la gestion et à la mécanique « pour répondre aux exigences du marché de l’emploi et permettre aux stagiaires d’obtenir un poste d’emploi au terme de leur formation ».

Les équipements et moyens techniques dont disposent ces centres permettent aux stagiaires de bénéficier d’une formation de qualité pour répondre aux exigences du marché, selon le responsable.

Pour permettre aux stagiaires d’accéder à des postes d’emploi aussitôt le diplôme en main, la wilaya d’Alger a signé une série de conventions avec de grandes entreprises industrielles et économiques où les diplômés effectueront des stages pratiques.

Dans le même contexte, il a cité le nouveau projet de loi en cours d’examen portant introduction du niveau six qui équivaut au diplôme d’ingénieur d’application aux stagiaires qui ont accédé ou ceux ayant obtenu le niveau de première année secondaire et reçoivent une formation dans diverses spécialités figurant dans la nomenclature de la formation professionnelle.

Par ailleurs, le responsable a indiqué que les différentes spécialités figurant dans la nomenclature nationale du secteur de la formation, au nombre de 485 cette année, sont disponibles au niveau des établissements et instituts de la wilaya d’Alger, à l’exception de celles propres aux régions sud du pays (chimiques et pétrolières).

Toutes les filières des services, de l’industrie ainsi que de l’agriculture, du bâtiment, de la pêche et de l’aquaculture sont disponibles pour ceux qui désirent les suivre, outre l’affectation de postes de formation au profit des détenus des établissements pénitentiaires.

Le directeur a rappelé que le mode de la « formation par l’apprentissage » vient en tête des demandes exprimées par les nouveaux stagiaires, car offrant de nombreuses débouchées dans le monde du travail, selon les statistiques de l’Office national des statistiques (ONS), qui ont souligné que 75% de ceux ayant décroché un poste d’emploi en 2017 à Alger sont diplômés du secteur de la formation et ont reçu en majorité « une formation par l’apprentissage ».

Les projets du secteur à Alger seront réceptionnés en 2019, a précisé le responsable, ajoutant que la capacité d’accueil des différentes structures du secteur peuvent prendre en charge le double du nombre des stagiaires inscrits actuellement, en cas de demande.

Les inscriptions à la nouvelle année de formation se sont déroulées du 15 juillet à la mi-septembre, tandis que la période de sélection et d’orientation s’est tenue les 16,17 et 18 septembre, sachant que l’annonce des résultats finaux était prévue le 20 septembre.

La rentrée de la formation professionnelle cette année intervient après l’adoption de la nouvelle loi sur l’apprentissage en avril dernier, portant plusieurs mesures incitatives au profit des stagiaires, en leur permettant de bénéficier d’un présalaire et des prestations de la sécurité sociale, outre la garantie des droits du brevet d’invention et la création d’une banque de données sur les activités d’apprentissage, en vue d’adapter le système de formation aux besoins de l’économie nationale et faciliter la création de nouveaux postes d’emplois aux jeunes dans le cadre des formules proposées.