« L’Algérie est un fournisseur majeur et fiable de l’Europe et le demeurera à moyen et long termes, alors que l’Europe est le principal importateur de gaz algérien et le restera dans les prochaines années ».
C’est en substance ce qui ressort de la rencontre annuelle de dialogue politique de haut niveau sur l’énergie entre l’Algérie et l’UE. Le communiqué commun d’aujourd’hui, sanctionnant cette rencontre souligne en outre la volonté des deux parties à « approfondir les actions les actions de coopération dans le cadre du partenariat stratégique » Algérie-UE sur l’énergie. Le ministre de l’Energie, Noureddine Boutarfa et le commissaire européen à l’Action pour le climat et à l’énergie, Miguel Arias Canete ont décidé de donner suite à cet engagement réciproque en organisant une deuxième édition du Forum d’affaires algéro-européen de haut au niveau à Alger afin de pouvoir faire une évaluation des progrès de cette coopération et aussi maintenir le dialogue sur les questions énergétiques perçues comme « enjeu stratégique » pour les deux parties.
L’Algérie a eu à l’occasion, à confirmer sa disponibilité de demeurer un fournisseur permanent pour l’Europe et l’Europe un partenaire pouvant aider à l’accroissement des investissements européens dans le secteur algérien des hydrocarbures et la poursuite d’un dialogue qui soit davantage orienté vers la promotion de l’investissement dans ce domaine. Partant de là, les deux parties ont profité de cette rencontre à Bruxelles pour passer en revue les développements des énergies renouvelables. Le marché algérien se présente sous, ce chapitre comme potentiellement porteur et tout aussi attractif. Un premier appel a été lancé en direction des investisseurs pour la construction de centrales solaires photovoltaïques d’une capacité totale de 4.050 MW avec la précision que « L’Algérie compte sur l’appui et le soutien de l’UE pour assurer la mobilisation des entreprises européennes en vue d’une participation effective pour le succès de ce projet », selon les termes du communiqué commun.
D’autres pistes ont par ailleurs été défraichies. Il est question notamment de la promotion de l’efficacité énergétique, tout un programme qui a des chances de trouver chez l’Union Européenne l’assistance technique et financière dont dépendra sa mise en œuvre.