La poursuite des opérations de « sauvegarde » et de « valorisation » du patrimoine culturel algérien, le renforcement du développement du fait culturel et artistique ainsi que son accompagnement par différentes mesures sont les principaux axes contenus dans le Plan d’action du gouvernement pour la mise en oeuvre du programme du président de la République dans son volet culturel.
Par ce plan, qui devra être présenté mardi devant l’Assemblée populaire nationale (APN), le gouvernement s’engage à poursuivre « avec détermination » les opérations de « sauvegarde et de préservation du patrimoine culturel matériel et immatériel » en tant qu’ « élément consolidant l’identité nationale » et « vecteur de développement » de l’attractivité touristique.
Le gouvernement annonce également les grandes lignes des mesures d’accompagnement et de promotion de l’activité et du fait culturel, en s’engageant à œuvrer à une « plus grande implication des collectivités locales dans l’animation de la vie culturelle », à « diversifier les modes de financement des activités culturelles en « encourageant le partenariat public/privé et le sponsoring », et à « optimiser » et « rentabiliser » le réseau d’infrastructures dont dispose le secteur de la culture.
Sur le volet financement, le gouvernement s’engage à « maintenir et mutualiser » l’effort financier de l’Etat en faveur de la culture, parallèlement à une « exigence d’efficacité et d’évaluation », ainsi qu’il est souligné dans le plan d’action.
Au titre des mesures d’accompagnement de la création artistique, le gouvernement compte mettre des espaces, dédiés à la création artistique, à la disposition des artistes en puisant dans « les friches industrielles et les espaces libres », « renforcer les pratiques artistiques dès le plus jeune âge » et réaménager les horaires d’ouverture des lieux de culture (musée, théâtre, bibliothèque,…).
L’accompagnement passe également, dans le plan du gouvernement, par le développement de la « formation aux métiers des arts et au management culturel » par l’ouverture de « nouvelles filières au niveau des différents secteurs de formation et d’enseignement ».
Outre l’activité culturelle à proprement parler, le gouvernement s’engage également à « réhabiliter » la chaîne économique du livre, en attente de réglementation depuis 2015, à « dynamiser et relancer » le secteur cinématographique par la réalisation de « studios » et le développement d’un « réseau de distribution ».
La diffusion des arts plastiques par la « création d’un marché national des œuvres d’art », annoncée en 2016, le « renforcement et la consolidation » de la protection sociale des artistes figure également dans les engagements du gouvernement, au même titre que la « défense des droits d’auteurs » et des droits voisins, et la « lutte contre le piratage ».