Ould Khelifa réitère la conviction de l’Algérie quant à la justesse de la cause sahraouie

Ould Khelifa réitère la conviction de l’Algérie quant à la justesse de la cause sahraouie

60a084e2f6938c08fe1f1a22665aa27e_L.jpgALGER – Le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Mohamed Larbi Ould Khelifa, a réitéré lundi la position « immuable » de l’Algérie à l’égard du conflit au Sahara Occidental et sa « conviction de la justesse de cette cause qui bénéficie d’un soutien sans cesse croissant à l’issue des succès diplomatiques reconnus par plusieurs parlements européens ».

Selon un communiqué de l’APN, M. Ould Khelifa a souligné lors d’une audience accordée au président du Conseil national sahraoui, Khatri Addouh, « le soutien de l’Algérie au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination dicté par la fidélité aux principes de la glorieuse révolution ».

Il a précisé que l’Algérie « suit une politique étrangère indépendante et n’est par conséquent, soumise à aucune contrainte ou chantage ».

Les deux responsables ont examiné, lors de cette entrevue, « les derniers développements de la question du Sahara Occidental et ont procédé à une évaluation globale de l’action diplomatique visant à obtenir un plus grand soutien à l’échelle internationale ».

Par ailleurs, le président de l’APN a indiqué que la dernière visite du secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, aux territoires libérés et aux camps des réfugiés était « extrêmement positive » car « véhiculant un message clair au Royaume marocain tenu de se conformer aux résolutions et décisions onusiennes appelant à mettre un terme au conflit par l’organisation d’un référendum libre et intègre qui garantit le droit incontestable du peuple sahraoui à l’autodétermination ».

D’autre part, M. Addouh a fait part de sa « gratitude à l’égard des plaidoiries de l’Algérie et de son soutien inconditionnel à la cause sahraouie ».

« L’occupant marocain tente d’esquiver les négociations en montant de toutes pièces des problèmes pour imposer le fait accompli à l’instar de sa décision portant réduction de la composante de la MINURSO ».

Il a estimé à ce propos, que le Conseil de sécurité pourrait proroger d’une année le mandat de la MINURSO, se disant optimiste des résultats de la séance du Conseil de sécurité pour entendre à l’émissaire de l’Union africaine (UA) au Sahara Occidental prévue demain mardi à New York.

Il a ajouté que les Sahraouis faisaient face à une « violation orchestrée des droits de l’Homme et de pillage continu des richesses » ainsi qu’à des « défis et risques des réseaux criminels et trafiquants de drogue ».

Tous ces facteurs réunis « exigent une mobilisation totale et une préparation à toutes les probabilités », a-t-il enfin dit.