Norvège: un avion plein de plombiers forcé à se poser à cause d’un problème de plomberie

Norvège: un avion plein de plombiers forcé à se poser à cause d’un problème de plomberie

Un avion Oslo-Munich a été contraint de faire demi-tour, samedi, peu de temps après son décollage à cause d’un problème de toilettes. Près de 60 plombiers étaient pourtant à bord. Mais il fallait passer par l’extérieur pour procéder à la réparation.

Quel est le comble pour un plombier? Prendre la fuite. Ou partir en séminaire avec toute son entreprise et ne rien pouvoir faire pour réparer les toilettes de l’avion. Samedi 27 au matin, un Boeing 737 de la compagnie aérienne norvégienne Norwegian, avec une soixantaine de plombiers parmi ses 186 passagers, a décollé d’Oslo et devait rallier Munich en Allemagne.

Mais un problème important au niveau des toilettes de l’avion, empêchant totalement leur utilisation, a forcé l’appareil à retourner à son aéroport de départ peu de temps après son décollage, selon un fait divers plus ou moins insolite raconté par le quotidien norvégien Dagbladet.

Les passagers de l’avion ont d’abord été énervés du retard que cela a induit sur leur trajet. Puis quand ils ont appris qu’il y avait plein de plombiers à bord, ça les a plutôt amusés.

« Nous aurions aimé pouvoir réparer les toilettes, mais malheureusement la réparation devait être effectuée depuis l’extérieur de l’appareil. Nous n’avons pas saisi l’occasion d’envoyer un plombier à 10.000 mètres d’altitude », a plaisanté le PDG de l’entreprise de plomberie Rørkjøp, Frank Olsen.

Une fois au sol, les toilettes ont été rapidement réparées et tout le monde a pu remonter à bord pour le décollage décalé à la mi-journée (11h45 précisément). L’heure initiale de départ était 9h34.

Les problèmes de ce genre ne sont pas rares. Sur les vols long-courriers, si l’incident se produit au bout d’un certain temps, les avions font souvent une escale pour permettre à tous les passagers d’aller aux toilettes, et au personnel compétent de réparer la panne.

C’est d’ailleurs ce qu’il s’est produit en décembre dernier sur un vol New York-Paris d’OpenSkies (filiale de British Airways) contraint de se poser en Irlande.