La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Mounia Meslem a annoncé lundi à Boumerdès être prête à remettre le tablier si elle échoue dans la gestion de son secteur et dans ses responsabilités.
La ministre de la Solidarité nationale n’a pas manqué par ailleurs de pointer du doigt certains ministres du gouvernement Sellal quant à la situation déplorable dans laquelle se trouvent les réfugiés africains.
S’exprimant en marge d’une visite de travail dans la wilaya de Tizi Ouzou, Mounia Meslem a souligné que son secteur n’était pas responsable à lui seul de la situation des ressortissants africains éparpillés sur le territoire national, estimant que d’autres institutions et départements ont eux-aussi une part de responsabilité.
Pour elle, certains ministères disposent de prérogatives leur permettant de mettre un terme à la mendicité des migrants africains ayant fui pour l’Algérie.
Interrogée sur le nombre de pauvres et de nécessiteux en Algérie, la ministre a affirmé l’absence des chiffres et des statistiques officiels au niveau national. « Nous n’avons pas le nombre réel de nécessiteux et de pauvres en Algérie», avoue-t-elle, avant d’expliquer que cela est dû à l’absence d’une définition réelle du nécessiteux et du pauvre.
