Deuxième étape après leur visite à la Mecque, environ deux millions de fidèles, dont 36.000 Algériens, ont commencé, jeudi matin, à se rassembler sur le mont Arafat, moment fort du grand pèlerinage Musulman, pour y prier et invoquer le pardon du Tout Puissant.
Depuis l’aube, les futurs hadjis avaient commencé à converger par Djabal Errahma, le mont de la Miséricorde.
De la plaine d’Arafat, on pouvait apercevoir de petites taches blanches sur les flancs de la colline, des pèlerins tout de blanc vêtus s’y rassemblant au fur et à mesure pour prier, les mains levées vers le ciel, le Tout Puissant de les absoudre de leurs pêchés.
C’est sur le mont Arafat que le prophète Mohammed a, selon la tradition Musulmane, prononcé son sermon d’adieu à ceux qui, vers la fin de sa vie, l’avaient accompagné, il y a 1400 ans de cela, à son ultime pèlerinage.
Avant 10H00, les températures dépassaient déjà les 30°C. Dans l’hôpital situé en face du mont, une section était réservée aux personnes victimes d’insolations.
« Nous avons déployé 326 ambulances sur le parcours du pèlerinage afin que, très rapidement, elles puissent prendre en charge les malades », explique le docteur Meshal Alanazi, du Croissant-Rouge Saoudien.
Après un moment passé au mont Arafat (Ouaqfat Arafat), les pèlerins doivent, par la suite, commencer à rejoindre, dans la soirée, Mouzdalifa en vue d’effectuer, vendredi, le rituel de la lapidation de Satan qui, en 2015, avait tourné au drame des suites d’une gigantesque bousculade se soldant par la mort de près de 2.300 pèlerins.
