En marge des travaux du 24e congrès de la Société algérienne de néphrologie, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mokhtar Hazbellaoui, a abordé, avec beaucoup de diplomatie, le mouvement des médecins résidents, qui dénoncent de mauvaises conditions de travail et “l’absence de sécurité et de protection des médecins résidents durant l’exercice de leurs fonctions au sein des établissements publics”. Une grève a été enclenchée le 14 novembre, essentiellement sur la base de ces revendications qui n’ont pas encore abouti. “Je les connais. Ils sont les bienvenus au ministère”, a déclaré le membre du gouvernement, sans en dire davantage. Il fallait juste comprendre qu’il est ouvert au dialogue. Sauf que les problèmes des médecins résidents ne relèvent pas uniquement des prérogatives du département ministériel qu’il dirige. Ils sont surtout sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Une issue à la situation ne saurait être trouvée sans la collaboration des deux secteurs.
