Mohamed Aissa dément “‘l’importation” de imams saoudiens pour la gestion de la Grande mosquée d’Alger

Mohamed Aissa dément “‘l’importation” de imams saoudiens pour la gestion de la Grande mosquée d’Alger

La Grande mosquée d’Alger, devant être livrée fin 2019, fait encore une fois l’objet d’une vague rumeur et Mohamed Aissa, qui dément, ne manque pas d’exprimer sa lassitude. Après la « fitna » suscitée autour du « tapis iranien », des médias arabophones affirmaient cette semaine que des imams saoudiens et égyptiens seront « importés » pour la gestion de cette mosquée.

Dans un post Facebook, le ministre des Affaires religieuses a démenti cette information. « La fitna est de retour en ce début de semaine avec un nouveau mensonge, qui vient s’ajouter aux précédents », a-t-il dénoncé. « Et ce mensonge s’intitule cette fois-ci « Importation de imams saoudiens pour gérer la Mosquée d’Alger ».

Mohamed Aissa a vite réagi à cette information, relayée cette semaine par plusieurs médias arabophones. « Non, cette information est fausse. Non, le ministre (des Affaires religieuses) n’a pas dit cela et non, l’Algérie n’a pas besoin « d’importer » des imams de l’Arabie Saoudite, ni de l’Egypte ni du triste Yémen », a-t-il martelé.

Le ministre a rajouté dans son post que « l’Algérie est riche de ses références et fière de ses savants », déclarant que le pays est « devenu un « exportateur » d’imams aux quatre coins du monde ».

M. Aissa a ensuite promis aux auteurs de ce « mensonge » qu’ils « entendront l’appel à la prière émaner de la tour de cette mosquée et discerneront la tonalité algérienne dans la récitation du Coran. Ils sauront à ce moment-là que nos savants, imams et muezzins sont tous Algériens ».

Quant à la gestion de la Grande mosquée, le même responsable a rajouté que « son administration sera algérienne et bien meilleure que celles de toutes les grandes mosquées du monde car ses cadres prendront justement le meilleur de chacune (de ces grandes mosquées) ».

Fin octobre, Mohamed Aissa réagissait aussi violemment à des rumeurs affirmant que des tapis iraniens ayant « coûté une fortune », ont été importés pour couvrir le parterre de cette Mosquée mais ont été abimés par des rats ».

Le ministre s’en est pris aux médias qui ont rapporté, sans pouvoir la confirmer auprès de ses services, une rumeur avant d’affirmer que les tapis qui vont recouvrir les parterres de la Grande Mosquée d’Alger n’ont rien coûté à l’Algérie.