MERABET DASCH, MANAGER DU FESTIVAL DE JAZZ A REFLEXION : ‘’On veut créer l’Olympia à Oran’’

MERABET DASCH, MANAGER DU FESTIVAL DE JAZZ A REFLEXION : ‘’On veut créer l’Olympia à Oran’’

En marge d’un entretien en exclusivité avec notre quotidien « Réflexion », M. Merabet Dasch ‘’manager et organisateur’’ du Festival de Jazz, a bien voulu répondre à quelques unes de nos questions.

MERABET DASCH, MANAGER DU FESTIVAL DE JAZZ A REFLEXION : ‘’On veut créer  l’Olympia à Oran’’

Depuis 1988, il a exercé ses talents de musicien au sein de divers groupes de rock comme manager  et organisateur,  participant à de nombreux concerts, et travaillant comme technicien dans diverses sociétés de production de spectacles pour de grandes stars de la musique française et internationale. Dasch a connu plusieurs années de « galère » et de réflexion face aux manquements de professionnalisme concernant le « Jazz » sous toutes ses formes. Il a semblé à ce dernier qu’il pouvait apporter une certaine connaissance et expérience dans l’univers du Jazz. Merabet vient de créer pour la  première fois une association culturelle qui a pour but de proposer aux groupes du Jazz, un suivi logistique destiné à les aider dans leur démarche commerciale à la recherche de concerts, ainsi que dans leurs relations auprès des différentes structures de production de spectacles. Notons, qu’il est à l’origine de plusieurs projets, dans lesquels il met beaucoup de passion et d’énergie au service de la musique de Jazz que ce soit au niveau national qu’international. Pour de plus amples considérations, il s’est confié à nous.

Réflexion : M. Dasch présentez-vous à nos lecteurs ?

Dasch : Riche d’une expérience de 30 années dans l’organisation du Jazz, je me suis imposé au challenge pour offrir mes compétences culturelles et artistiques au service de la ville de mon cœur et de mon enfance. Il s’agit pour moi, d’un  grand  défi  qui nécessite  la compréhension et le concours de toutes les forces locales. Mon parcours ‘’Jazzistique’’ plébiscité’’ par les autorités  Parisiennes et autres collectifs de musiciens professionnels du Jazz plaident en faveur du choix de ma personne pour assumer une telle mission; car mission il y a au vu de l’état de déréliction culturelle dans lequel est plongée la cité. Au  delà de la mission, il y a une urgence. Maintenant, nous avons besoin de partenaires qui ont tous une mission  à remplir, ceci est naturellement  la condition de la réussite du projet.

R : Etes-vous porteurs d’un projet ambitieux, voire même un riche programme d’activités artistiques et culturelle durant cette prochaine saison estivale à Oran ?

D : Notre programme d’activité très riche dépend naturellement des autorités locales  de la ville  d’Oran  et à leur tête, le  président de l’A.P.C, Monsieur  Boukhatem  Nourredine que je félicite pour son  bon dévouement puisqu’il n’a ménagé aucun effort  pour  la bonne réussite  de cet important événement des prochains jeux méditerranéens de 2021 qui vont être organisés  à Oran, qui lors de notre rencontre à l’hôtel, le Méridien d’Oran, durant les  festivités du 08 mars, n’a pas manqué de faire preuve de beaucoup de bonne volonté. Mon savoir-faire, est de passer  avec succès  les épreuves sévères d’une capitale de Jazz du monde. L’expression  de mon travail  sera d’égale qualité, si le contexte, sera tant soit égal. Pour se faire, le lien que nous espérons et qui doit être à la  hauteur de l’enjeu. Notre programme dépend des moyens logistiques.

R : Est-ce que vous ambitionner d’organiser un gala artistique durant la fête du 05 juillet à Oran ?

D : Bien entendu, c’est le rêve très, très excitant, ce sera  l’occasion de montrer  mes  compétences, de satisfaire la commande et surtout de démarrer une fusion orientée sur un renouveau culturel avec Oran et les Oranais.

R : La ville d’El Bahia abritera les Jeux méditerranéens de 2021, pensez-vous être au rendez-vous pour cet important évènement ?

D : Non seulement, je  pense à cet important évènement mais en plus, je pense sincèrement être dans ce domaine, l’homme de la situation, au risque de me répéter. J’ai fait mes épreuves dans une ville où la concurrence est rude et de très haute qualité. J’ai tenu une salle de Jazz, pendant plus de 15 ans en Europe, et j’ai été invité à participer à l’organisation de concerts internationaux. L’idée n’est pas de révolutionner l’industrie musicale, mais tout simplement de tenter de fédérer autour de projets qu’il est possible de réaliser avec des convictions et une passion au service de ce bon vieux Jazz. Il est temps de donner un coup de pouce au retour du Jazz en Algérie ! Il y à un énorme réservoir et potentiel dans le pays  et on ne peut plus jouer dans les bars !! »

R : Votre  dernier mot ?

D : Oran je t’aime, aime moi, nous ferons un couple heureux.

Medjadji H.