Selon nos informations, le Kenyan Edwin Lavatsa et l’Ivoirien Stéphane Paul Dibi devront conclure avec la direction mouloudéenne aujourd’hui. Convoités pour redonner des couleurs à une ligne avant mouloudéenne aux abois, les pensionnaires d’Al Achour, sur recommandations d’Adel Amrouche et d’autres techniciens, ont décidé de faire venir les deux Africains.
Il ne reste donc que 24 heures avant la fin du mercato, d’où la nécessité de conclure avec Dibi et Lavatsa. Ainsi, tout sera réglé aujourd’hui avec les deux joueurs qui apposeront leur signature pour un engagement de 18 mois, moyennant chacun un salaire mensuel de 10 000 euros. Toutefois, il y a une clause dans le contrat qui prévoit à la fin de la saison une revalorisation des émoluments, au cas où les deux joueurs donneraient entière satisfaction.
Les examens médicaux n’ont rien révélé
Après avoir passé les examens médicaux dans un cabinet privé à Chevalley, les responsables du Mouloudia étaient donc suspendus aux résultats qui allaient déterminer l’issue des négociations. Fort heureusement pour les pensionnaires d’Al Achour que les examens n’ont rien révélé, ce qui offre au Doyen l’opportunité de conclure avec les deux attaquants africains.
Kaci-Saïd : «Dibi et Lavatsa signeront ce mercredi»
Pour avoir une confirmation, nous avons logiquement pris attache avec le manager général du club, Kamel Kaci-Saïd qui a tenu à annoncer cette nouvelle aux Chnaoua qui revendiquent depuis quelques semaines le renforcement de l’équipe. L’ex-international nous dira avec le sentiment du devoir bien accompli : «Je peux vous annoncer que Paul Dibi et Lavatsa signeront ce mercredi au profit du Mouloudia. Avec Boucherit, nous aurons recruté trois éléments lors de ce mercato hivernal, ce qui est très positif pour le club.»—————-
Le 93e anniversaire du MCA célébré au Hilton
Pour les 93 ans de la création du Mouloudia, les responsables du club, à leur tête Boudjemaâ Boumella, ont tenu à célébrer ce jour historique, en organisant un déjeuner à l’hôtel Hilton. Plusieurs figures qui ont marqué l’histoire du club ont été conviées à cette fête. Ainsi, d’anciennes gloires, à l’instar d’Ali Bencheikh, Abdelouahab Zenir, Zoubir Bachi et Kamel Kadri ont marqué de leur présence cette fête très conviviale. Du côté des dirigeants, on a noté la présence de Djouad, Bedja, Brahmia, Gaceb, Amrous, Bouhraoua, Kerkouche, Langar, Hariti et même Djafer Belhocine. Il faut aussi souligner la présence de Mahfoud Kerbadj, le président de la Ligue nationale, qui a répondu favorablement à l’invitation de Boumella. Durant plus d’une heure, tous les conflits internes qui ont rythmé la vie du club ces 20 dernières années ont été mis de côté pour laisser place à des moments de joie, de gaieté et de convivialité.
Boumella a prononcé une petite allocution
Tradition oblige, le président du club, Boudjemaâ Boumella, a prononcé une petite allocution, juste avant le déjeuner. «Je voudrais remercier tous nos convives qui ont répondu favorablement à notre invitation. Aujourd’hui, nous célébrons le 93e anniversaire du Mouloudia. Nous oeuvrons tous main dans la main pour lui redonner son lustre d’antan», dira Boumella, avant d’ajouter : «Je tiens à remercier les instances du football et les autorités de l’Etat pour les trois hectares qui nous ont été offerts, afin de pouvoir bâtir un centre de formation à la dimension et la grandeur du club.»
Kerbadj apostrophé par les Chnaoua concernant l’arbitrage
Ayant le sentiment d’être devenue la cible privilégiée des arbitres, une poignée de Chnaoua étaient présents aux abords de l’hôtel Hilton. A la sortie du président de la Ligue, Mahfoud Kerbadj, celui-ci a été interpellé par une poignée de supporters pour lui faire part de leur sentiment d’être victimes de hogra. Kerbadj, avec beaucoup de diplomatie, a argumenté, en disant que les fautes d’arbitrage ne touchent pas que le Mouloudia mais tous les clubs du pays. Toutes les formations des Ligues 1 et 2 ne cessent de critiquer l’arbitrage. De ce fait, il ne faut pas se sentir visé car personne n’a une dent contre le Mouloudia qui reste le Doyen des clubs algériens. Après une discussion qui aura duré quelques minutes, Kerbadj a quitté l’hôtel Hilton en toute quiétude.—————-
Djemili : «Le titre passe par une victoire contre la JSMB»
Très solide lors des matchs amicaux disputés en terres ibériques, Houari Djemili a confirmé qu’il était bel et bien le numéro un. Le dernier rempart mouloudéen, qui reste sur une invincibilité de cinq matchs toutes compétitions confondues, entend bien préserver sa cage vierge contre la JSMB.
Comment préparez-vous ce match face à la JSMB qui s’annonce difficile et très compliqué ?
Comme vous l’avez si bien dit, il s’annonce vraiment difficile. Nous allons affronter une équipe qui lutte pour sa survie. Et c’est toujours compliqué de jouer les équipes du bas du tableau. Vous savez, il n’y a aucun calcul à faire. Le titre passe impérativement par une victoire face à la JSMB, d’autant plus qu’on aura l’avantage de jouer chez nous devant notre public.
Cette fois, vous aurez une très grosse pression, car votre public sera intransigeant avec vous ?
On est conscients de tout cela. On n’a pas envie de revivre le cauchemar vécu face à El Eulma. Nous avons eu droit aux critiques de nos supporters qui n’étaient pas du tout contents de notre production. A nous donc de s’arracher pour redonner le sourire aux Chnaoua qui viendront en nombre pour nous encourager.
Devenu l’un des maillons fort de votre équipe, on imagine que vous avez envie de préserver votre invincibilité de cinq matchs ?
C’est sûr que j’ai envie de garder ma cage vierge. Aucun gardien de but n’aime aller chercher le ballon au fond de ses filets, même lorsque son équipe mène largement au score. Mais il n’y a pas que moi, c’est tous ensemble qu’on parviendra à préserver cette invincibilité tout en marquant des buts car pour gagner des matchs, il faut scorer.
Ce match face à la JSMB ne vous rappelle-t-il pas celui contre le WAT que vous avez perdu la saison dernière au même stade de la compétition ?
Justement, nous avons perdu ce match contre le WAT au 5-Juillet, quelques jours seulement après avoir livré un match héroïque contre Vitesse Arnhem. Tout le monde garde un très mauvais souvenir de cette affiche qui nous a été fatale lors du décompte final. Il faudra faire en sorte pour que ce scénario ne se répète pas ce week-end face à une équipe qui est dans la même position que le WAT.Le CSA a fêté lui aussi à Zéralda les 93 ans du club
Le CSA, présidé par Amar Brahmia, a fêté les 93 ans de la création du Mouloudia. C’est à Zéralda que la célébration a eu lieu, en présence de tous les membres du CSA. Le président Boudjemaâ Boumella a été convié à cette fête qui s’est déroulée dans une ambiance très conviviale.—————-
Boucherit devrait aussi signer aujourd’hui
Une fois le fameux sésame en possession des responsables mouloudéens, on pourra procéder à la signature du contrat. Nous avons appris que Boucherit devrait conclure aujourd’hui au profit du Mouloudia, pour un contrat de 18 mois moyennant un salaire de 200 millions de centimes. Une somme que percevait le joueur au CSC.Sa lettre de libération sera récupérée aujourd’hui
En faisant venir Antar Boucherit qui était convoité par la JSK, le Mouloudia aura réussi un gros coup médiatique. La situation de Boucherit sera réglée de manière définitive aujourd’hui, avec la réception de sa lettre de libération.—————-
Alors que les négociations ont buté sur les modalités du transfert
Moumen a RDV aujourd’hui avec Boumella pour trouver une solution définitive
Alors qu’il était annoncé très proche du MOB qui insiste pour l’avoir, la direction mouloudéenne et le joueur ne sont pas parvenus à un accord sur les modalités du transfert. Voulant assurer ses arrières à juste titre, le natif de Guelma a exigé une indemnité de 18 mois comme condition sine qua non pour signer sa lettre de libération. Une solution rejetée catégoriquement par le président Boumella. Moumen a préconisé à sa direction une autre solution, celle de rejoindre les rangs du MOB sous forme de prêt. Le Mouloudia de Béjaïa payera la moitié du salaire alors que le Doyen se chargera de l’autre moitié, comme cela a été appliqué pour Nabil Yalaoui. Etant dans l’impasse et faute de temps, il faudrait trouver très vite une solution à même d’arranger les deux parties. Se trouvant dans sa ville natale à Guelma, Moumen a prévu de regagner aujourd’hui la capitale pour le rendez-vous de la dernière chance. Le milieu de terrain devra discuter avec Boumella et Kaci-Saïd au siège du club, avec l’espoir de trouver la bonne formule qui mettrait fin à une crise qui aura tenu tous les Chnaoua en haleine des semaines durant.
