M. Sellal défend la diversité et la richesse culturelles

M. Sellal défend la diversité et la richesse culturelles

Face à la société civile qu’il rencontrait hier à Oran, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a mis en garde contre les tentatives qui « se fomentent dans le but de porter atteinte à l’unité nationale et à la stabilité du pays », appelant ainsi les citoyens à s’unir pour déjouer ces « plans malsains ».

M. Sellal a souligné que « la stabilité et la sécurité qui règnent dans le pays ne doivent pas nous détourner l’attention des tentatives de division et de l’exploitation des composantes de l’identité nationale pour porter atteinte à l’unité du pays ». Pour ces raisons, M. Sellal a appelé les Algériens à « renouveler » à chaque occasion offerte leur «attachement à ces valeurs, aux composantes de la nation, et leur vigilance à l’égard de la souveraineté et de l’indépendance du pays ».

Dans ce cadre, il a invité les citoyens à « participer aux prochaines élections législatives », une participation qui fortifie le sentiment patriotique et reflète en parallèle le degré de la conscience du citoyen en contribuant à l’édification de la nation avec sa maturité, responsabilité et détermination, a-t-il encore estimé. Et de lancer : « Ceci passe par le rendez-vous du 4 mai prochain, lorsque l’Algérien va choisir un programme ou parti politique qui va avec ses visions et convictions. Je vous demande de démontrer, ce jour, votre fierté de faire partie d’une Algérie diverse, riche et unie ».

Il enchaîne : «Dans les faits et depuis toujours, l’Algérien a su défendre ses valeurs et composantes de la nation entre amazighité, islam et arabité. L’Algérien est resté tolérant et ouvert à toutes les cultures du monde loin de tout racisme.» « La diversité culturelle n’est guère un talon d’Achille, bien au contraire, c’est une richesse pour le pays », a-t-il dit. « Chaouis, Kabyles, Zenatas sont des amazighs qui se sont mobilisés depuis toujours à assurer l’unité du pays à tout prix».

Des propos tenus à la veille de la célébration, ce jeudi, du 37e anniversaire du Printemps berbère. Le Premier ministre ajoutant que la réconciliation nationale et la dernière Constitution de février 2016 ont permis de consolider l’unité nationale et de se libérer des «débats religieux, ceux sur l’identité et la langue et aussi de la surenchère qui se fait sur ces questions ». Ce faisant, le Premier ministre a insisté sur «l’attachement au référent religieux national », qui, à ses yeux, est celui du « juste milieu et de la tolérance », et qui « sera également notre bouclier et notre moyen de défense face à la fitna communautariste et des idéologies extrémistes ».