L’importance d’intégrer le Vivre en semble en paix aux programmes scolaire et universitaire

L’importance d’intégrer le Vivre en semble en paix aux programmes scolaire et universitaire

ORAN – Le cheikh de la tarika alaouia Derkaouiya Chadlia en Algérie, Khaled Adlane Bentounès a insisté, dimanche à Oran, sur l’importance d’intégrer le « Vivre ensemble en paix », initié par l’Algérie, aux programmes éducatifs dans les établissements scolaires et universitaires .

Invité au forum du quotidien « El Djoumhouria », Cheikh Bentounés a estimé que le Vivre ensemble en paix décidé par l’Assemblée générale des Nations unies (ONU) doit être intégré dans l’éducation et l’enseignement dans tous les centres scientifiques et établissements scolaires à tous les paliers, déclarant que « l’éducation est un préalable à la concrétisation de ce projet ».

Le cheikh de la tarika alaouia a salué le ministère de l’Education nationale qui avait consacré le cours inaugural de la rentrée scolaire 2018-2019 au thème du vivre ensemble en paix.

Cheikh Bentounès a mis l’accent, dans sa conférence traitant du projet civilisationnel du vivre ensemble en paix, sur l’ouverture d’une filière d’enseignement du vivre ensemble en paix dans les établissements universitaires, ainsi que sur la nécessité de faire véhiculer le message du vivre ensemble en paix, soulignant qu' »édifier une société sur la base du vivre ensemble en paix est nécessaire et indispensable. »

Abordant la notion de l’humanisme et le message mohammédien de diffuser les valeurs de l’Islam, M. Bentounès a indiqué que l’Algérie, pays arabo-musulman et africain, a réussi à présenter un projet rassemblant des représentants de plusieurs Etats et, comme un seul homme, autour du vivre ensemble en paix dans la dignité, le respect et l’échange scientifique, culturel et politique donnant à chacun le droit d’existence sur terre.

Le bureau exécutif du prix de l’Emir Abdelkader, présidé par cheikh Bentounès, a décidé de fixer dorénavant la date de célébration de ce prix le 16 mai de chaque année, selon un communiqué de la Fondation méditerranéenne de développement durable « Djannatu El Arif », basée à Mostaganem.

Cette décision intervient en conformité avec le calendrier des célébrations de la Journée mondiale du vivre ensemble en paix adoptée par l’assemblée générale de l’ONU à l’unanimité le 8 décembre 2017 sur la base d’une proposition de l’Algérie et à l’initiative de l’association internationale du soufisme alaoui, a-t-on indiqué dans un communiqué remis à l’assistance lors du forum d’El Djoumhouria.