L’héroïsme de Larbi Bouraâda met à nu l’ » amateurisme » des dirigeants du sport en Algérie : Des têtes doivent tomber !

L’héroïsme de Larbi Bouraâda met à nu l’ » amateurisme  » des dirigeants du sport en Algérie : Des têtes doivent tomber !

images (1).jpgLes jeux olympiques 2016 à Rio et la participation algérienne ont suscité un grand débat de polémique. Une catastrophe absolue, totale et aberrante pour les athlètes algériens.

Un échec total. Dans toutes les disciplines des reculs en matière de performance ont été enregistrés, notamment au foot, après les deux défaites de l’Algérie devant l’Honduras et l’Argentine dans la rencontre devant le Portugal, alors que la majorité des joueurs de l’équipe nationale sont binationaux et entrainés à l’étranger. La boxe par exemple, dans laquelle l’Algérie a brillé à une certaine époque, ce n’est pas le cas, lors de cette rencontre d’envergure, la défaite du grand boxeur Abdelhafid Ben Chabla devant un anglais lors des quarts de finales en est la preuve. Une absence totale des éléments de l’équipe nationale dans la discipline du judo. Le seul athlète qui a pu sauver la face est Toufik Makhloufi, le coureur champion des 1500 mètres en décrochant la médaille d’argent. Plusieurs questions doivent se poser, notamment en quoi est du l’échec de la majorité des athlètes algériens ?, le manque de moins, ce n’est pas la vraie raison. Le niveau peut être ? , alors que l’Etat consacre des moyens colossaux au profit du sport. Ou va cet argent dépensés par l’Etat en direction des différentes disciplines sportives ? Quant on voit la délégation qui a accompagnait les athlètes algériens à Rio est composée de la majorité des familles ses présidents des fédérations et de leurs enfants ? S’exprimant sur les moyens, ce n’est pas l’opinion sportive qui parle, mais c’est les athlètes participants qui à travers leurs déclarations à la presse se prononcent sur le manque de moyens.

L’athlète Larbi Bouraâda spécialiste dans le décathlon, une discipline difficile, réservée par excellence aux pays riches, eu égard à sa complexité nécessitant des équipements, des ressources humaines et techniques colossales. Son classement dans la cinquième position est un défi et un exploit gigantesque, vu que l’Algérie est entourée des meilleurs athlètes du monde. Il a déclaré : » On manque de moyens pour atteindre le niveau mondial. Les Jeux olympiques se préparent pendant deux à trois ans et non pas en trois mois. L’athlète pétri de qualités et qui l’a prouvé plusieurs fois devrait être pris en charge dans le moindre détail afin qu’il puisse se concentrer sur sa discipline et rivaliser avec les meilleurs.

Malheureusement ce n’est pas le cas chez nous « .Le décathlonien algérien en a gros sur le coeur, il a jouté : » À l’approche d’un événement sportif, on court à gauche et à droite et on tente de préparer l’athlète à la dernière minute. Nous sommes très loin du niveau mondial « . Le comble est qu’à la fin de sa performance, dès son retour au village olympique, il a été abandonné au stade, il a du prendre le bus pour rejoindre l’hôtel où il réside. Il n’ a même pas été reçu par la délégation. C’est honteux. En réponse à ces déclarations, Amar Brahmia, chef de la délégation algérienne aux JO, n’a pas avale les propos de Bouraâda a laissé entendre que la commission olympique algérienne n’a jamais refusé quoi que ce soit à aucun athlète. » Tous les moyens alloués à la commission de préparation des JO ont été repartis à tous les athlètes sans distinction aucune.

Je prends l’exemple de l’haltérophile, le jeune Walid Bidani qui a bénéficié d’un stage à Antalya que son entraîneur Besbes a considéré comme le meilleur dans l’histoire de la préparation des athlètes dans cette discipline. Chacun est libre de dire ce qu’il veut, mais le COA est en train de faire son travail avec sérénité. Ce que je peux affirmer, c’est qu’il n’y a aucune influence sur la performance de l’athlète Bouraâda, désormais dans le Top 10 mondial de l’histoire du décathlon » a-t-il ajouté. Dans ce domaine le favoritisme existe. La majorité des athlètes sont marginalisés. Bénida Merrah écrasée qui a ramené la médaille qu’en fin de carrière. Toutes cette analyse atteste au final que la cause de l’échec des athlètes algériens à Rio n’est pas le manque de moyens mais la gestion de l’argent consacré par l’Etat pour le sport qui n’est pas destiné aux athlètes. Quant Brahmia dit que c’est une participation honorable pour l’Algérie , pourquoi pas décrocher des médailles , les athlètes algériens sont ambitieux , ils veulent honorer leur pays , hélas le niveau du sport laisse vraiment à désirer.