L’ex-maire de Mostaganem de nouveau à la barre : Une nouvelle affaire Belmiloud devant la justice ce mercredi

L’ex-maire de Mostaganem de nouveau à la barre : Une nouvelle affaire Belmiloud devant la justice ce mercredi

La gestion catastrophique de certaines collectivités locales, caractérisée par l’affairisme, ne cesse de défrayer l’actualité nationale et faire les « unes » de la presse. En ce sens, l’ex-maire de Mostaganem, M. Belmiloud Abdenour, après avoir été condamné en première instance à 3 ans de prison ferme, en Juillet 2016 pour son implication dans le détournement de deniers publics, violation des textes régissant les marchés publics et le trafic d’influence, alors que la dite affaire est toujours en cours , après que la cour d’appel désigne un expert, voilà qu’il est de nouveau appelé à la barre pour un second jugement d’une nouvelle affaire.

C’est mercredi prochain, le 20 du mois de Septembre de l’année en cours, qu’un nouveau jugement du procès d’une seconde affaire, touchant à un scandale de la gestion de la commune de Mostaganem, se tiendra au tribunal de Sidi Ali. La nouvelle affaire où 05 personnes sont impliquées, dont le maire, porte encore sur la mauvaise gestion de l’APC, qui s’est encore distinguée par le trafic d’influence et la délivrance illégale d’un document officiel. Les faits de ce scandale remontent à l’année 2015 où un entrepreneur a été autorisé a érigé un second établissement hôtelier sur l’esplanade au voisinage de l’hôtel « Royal », en disposant juste de quelques documents qui lui ont été établis par l’APC de Mostaganem. Informé de cette affaire, l’ex-wali de Mostaganem, M.Abdelwahid Temmar ordonna l’arrêt des travaux, et les services de sécurité engagèrent une enquête sur les dessous de cette construction dont les documents de sa réalisation étaient si douteux et ne semblaient pas avoir obtenu l’aval des services techniques compétents. La fin de l’enquête a abouti au limogeage des auteurs ayant participé à l’élaboration des documents et le dépôt d’une plainte contre les auteurs de cette violation des textes régissant les marchés publics et les lois en vigueur de l’urbanisme.  Ce nouveau procès, implique de nouveau l’ex- maire, son adjoint, des employés au service technique de l’urbanisme, et le patron d’un restaurant. Pour rappel , un premier scandale a déjà eu lieu à l’APC de Mostaganem  et où 16 individus dont l’ex-maire, des élus,  des fonctionnaires et des  entrepreneurs ont été condamnés en juillet 2016 à des peines d’emprisonnements allant de 3 années à une année ferme pour  détournement de deniers publics, violation de la réglementation des marchés publics et des conventions, trafic d’influence et favoritisme.

Riad