Les partenariats et les échanges avec les étrangers entrent dans cette logique, L’Algérie future fabrique du monde?

Les partenariats et les échanges avec les étrangers entrent dans cette logique,  L’Algérie future fabrique du monde?

renault1_852840_679x417.jpgA l’instar des autres pays du continent africain, l’Algérie est un terrain industriel vierge avec des ressources naturelles et humaines indéniables qui ne demandent qu’à être exploitées. Ce que les étrangers ont bien flairé…

Après la Chine, ce sera l’Afrique! Les experts sont formels: l’avenir du monde se situe dans le contient noir qui doit devenir l’usine de la planète! L’Algérie n’est pas en reste de cette réalité! C’est dans cette perspective qu’on a vu un ballet diplomatique accompagné d’investisseurs déferler ces derniers mois dans le pays.

De grands partenariats ont été conclus dans différents domaines pour l’implantation d entreprises en Algérie. Et cela, que ce soit dans la grande, petite ou moyenne industrie. On sent même une concurrence entre les grandes nations pour qui sera le premier à mettre les pieds en…Algérie! On cite l’exemple de l’industrie automobile où l’Algérie a presque supplié pour avoir une usine fantoche Renault.

Mais voilà qu’en quelques mois, on a annoncé l’installation de deux grandes marques mondiales avec de vrais projets, Iveco-Fiat et Peugeot, qui allient la formule tant recherchée d’intégration et sous-traitance. En plus, ce sont de véritables partenariats gagnant-gagnant désirés des deux côtés. Il y a aussi le complexe sidérurgique de Bellara qui devrait prochainement voir le jour et a accompagné ce développement industriel.

D’autres petites et moyennes industries sont au programme. L’industrie agricole intéresse elle aussi au plus haut point les partenaires étrangers. Les Américains ont ainsi conclu plusieurs accords de partenariats dans le domaine, sans parler de leur usine de montage de tracteurs Massey – Ferguson de Constantine. Ces nouvelles opportunités industrielles doivent, dans un premier temps, répondre aux besoins de base d’une population en pleine croissance démographique et économique. Tout d’abord en produisant des biens adaptés à la demande des classes moyennes, en substitution de l’importation.

C’est le cas des matériaux de construction, comme le ciment ou l’industrie de la nutrition animale, la chaîne de froid, mais également d’abattoirs, de médicaments… Suite à quoi, on pourra construire une industrie exportatrice. Il faut dire que le pays a des atouts à faire valoir. Il y a bien sûr toutes les ressources naturelles et énergétiques dont dispose le pays et qui ne sont plus à présenter.

Il y a aussi la vastitude du territoire, mais surtout le trésor de la main-d’oeuvre abondante et bon marché. En effet, au moment où les pays les plus développés tentent vainement d’enrayer le vieillissement de leur population, notre pays est constitué de 60% de jeunes. La population active actuelle avoisine les 10 millions de personnes. Mais avec la réalité démographique actuelle elle doit doubler à l’horizon 2038, avoisinant les 22 millions. D’ailleurs, dans une génération, 25% de la population active seront regroupés sur le continent africain. Ce «dividende démographique» fera du continent africain en général et de l’Algérie en particulier le lieu où produire les biens destinés à la grande exportation. Et devenir ainsi l’atelier du monde…

Gestion financière des administrations et organismes publics

Sellal ordonne plus de rigueur

Le Premier ministre Abdelmalek Sellal a demandé aux membres du gouvernement de veiller à une gestion plus rigoureuse des ressources financières allouées aux administrations, organismes et établissements publics, selon une instruction diffusée hier. «Dans le cadre de la rationalisation des dépenses publiques (…), je vous instruis de veiller personnellement à l’effet d’attirer l’attention des gestionnaires des administrations, organismes et établissements publics sous votre tutelle à faire preuve de plus de rigueur dans la gestion des ressources financières qui leur sont allouées», a indiqué M.Sellal dans son instruction datée du 10 septembre. Ces ressources doivent être orientées exclusivement aux dépenses incompressibles afin d’assurer les missions dont elles sont investies et «ne doivent en aucun cas être affectées à des dépenses superflues», souligne-t-il. Les administrations et organismes publics sont tenus ainsi de diminuer de 4% leurs dépenses de fonctionnement et de 20% les prestations téléphoniques et achats de fournitures alors que les cadeaux de fin d’année sont à prohiber, précise M.Sellal, expliquant que ces réductions étaient «une nécessité fondamentale». Cette démarche nécessite, poursuit-il, un audit et un contrôle précis sur ces actes de gestion en matière de dépenses afin de moraliser l’action publique.