Législatives 2017 : L’UE répond aux accusations de Derbal

Législatives 2017 : L’UE répond aux accusations de Derbal

La délégation de l’Union européenne (UE) en Algérie a réagit aujourd’hui, lundi 4 septembre, à la déclaration du président de la Haute Instance Indépendante de Surveillance des élections (HIISE), Abdelwahab Derbal, selon laquelle le rapport de la mission d’expertise électorale diligentée par l’UE pour suivre les élections législatives du 4 mai dernier n’aurait pas été transmis par voie diplomatique.

« Suite à la publication dans certains journaux parus le mardi 29 août 2017, d’informations suggérant que le rapport de la mission d’expertise électorale diligentée par l’Union européenne pour suivre les élections législatives du 4 mai dernier n’aurait pas été transmis par voie diplomatique, la Délégation de l’UE en Algérie tient à préciser que ledit rapport a été remis officiellement au Chargé d’affaires a.i. de l’Ambassade d’Algérie à Bruxelles le 29 juin dernier, soit immédiatement après la finalisation du rapport », lit-on dans un communiqué de la Délégation de l’UE en Algérie.

« La Délégation de l’UE souligne que les autorités algériennes ont souhaité la présence de la mission d’experts électoraux en vue d’une amélioration progressive du régime électoral qui est mis en place suite à la révision de la Constitution et elles leur ont accordé une très grande autonomie dans leur travail », lit-on encore.

» La Délégation de l’UE se félicite de cette marque de confiance. Elle considère que le rapport des experts a été établi dans cet esprit constructif et que ses recommandations posent les jalons d’une possible coopération entre l’UE et l’Algérie dans ce domaine », conclut la Délégation.

Abdelwahab Derbal a précisé, le 28 août dernier, que l’Instance a été « destinataire de trois rapports dont deux par voie diplomatique, de la mission des Nations unies et de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), et a pris connaissance des rapports des experts de l’Union européenne par voie de presse. Ce rapport d’expertise établi par l’Union européenne ne lui a-t-il donc pas été transmis par les autorités algériennes ?