Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi, a effectué, hier, une courte visite de travail pour inspecter quelques institutions de son département, toutes situées dans la ville de Boumerdès. Le ministre a inauguré les nouveaux sièges de la Direction de l’emploi de la wilaya (DEW), celui de l’Agence de wilaya de l’emploi (Awem) et a visité les sièges régionaux de la Cacobath, de la Cnas et de la CNR où les responsables locaux lui ont cité énormément de chiffres et des montants positifs sur les activités sociales dans cette région.
A chaque étape, le ministre s’est entretenu, sous l’œil des médias, avec des citoyens venus régler leurs problèmes. Par la suite, les cadres locaux de ce département ont été conviés, selon le programme qui nous a été remis, à une réunion sous la présidence du ministre au siège de la Wilaya.
Dans l’introduction de son intervention, Mohamed El Ghazi a dressé un tableau extrêmement positif en ce qui concerne la prise en charge du volet social de la politique du chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika, avant d’annoncer : «Nous sommes un ministère de la stabilité.» Et d’ajouter : «Nous avons réalisé une rentrée sociale sans grands remous.» Parlant des syndicats autonomes, le ministre affirmera à son auditoire qu’il les a reçus dans son bureau pour leur dire qu’ils sont tous sur un pied d’égalité.
De plus, il leur a remis une copie de l’avant-projet du code de travail pour le discuter et l’enrichir avec leurs propositions. Revenant sur la prise en charge sociale de la population, l’orateur dira que l’Algérie est classée dans le top 10 mondial. Abordant le volet politique, le visiteur de la wilaya de Boumerdès dira : «En tant qu’Algériens, notre devoir est de faire tous une campagne pour une participation massive au scrutin du 4 mai. Chacun est libre de choisir la tendance qu’il veut.»
Dans la salle de conférences de la Wilaya, il y a des hauts responsables que la loi électorale astreint à l’obligation de réserve. Pour argumenter son appel, El Ghazi n’omet pas de rappeler que l’Algérie est en danger à cause de ce qui se passe en Libye, au Mali et au Sahara occidental. «De plus, argumentera-t-il, des valets à l’intérieur souhaitent déstabiliser le pays. Ils ont essayé pendant le printemps arabe mais ils ont échoué.» A l’adresse des cadres présents dans la salle, il leur recommandera de sensibiliser, à leur tour, les citoyens pour les encourager à voter.
A l’issue de son intervention, le ministre a laissé entendre qu’il autorise quelques interventions du public. Une jeune femme, de la toute nouvelle fédération des jeunes entrepreneurs de l’Ansej, a pris la parole pour remercier le chef de l’Etat pour ce qu’il fait en faveur des jeunes. Très rapidement, le wali, Abderrahmane Madani Fouatih, a clôturé la séance.