Le général Yala se rallie au candidat Ali Benflis

Le général Yala se rallie au candidat Ali Benflis

1_mohand_tahar_yala_2_556915220.jpgCe lundi 14 avril, à quelques jours seulement de l’élection présidentielle, le général à la retraite Mohand Tahar Yala a décidé d’appeler les algériens à voter « massivement » pour le candidat Benflis. Il a écrit dans un appel lancé au peuple : « Nous appelons tous ceux qui, de toutes les profondeurs de l’Algérie, soutiennent notre projet pour l’avènement d’un État de citoyenneté à mobiliser tous nos sympathisants pour un vote massif en faveur de Monsieur Ali Benflis »

Celui qui a renoncé, à être candidat à la présidentielle, a expliqué sa décision de rallier Ali Benflis en déclarant : « Lors de cette campagne électorale, nous avons pu constater que seul le candidat Ali Benflis est en mesure aujourd’hui d’enclencher le changement réclamé par l’écrasante majorité du peuple. Dans chacune des 48 wilayas où il s’est rendu, des milliers de citoyens, parfois des dizaines de milliers, se sont déplacés pour soutenir sa candidature et son programme ».. Et puis, selon le général Yala, c’est aussi l’engagement pris par Ali Benflis de manière solennelle à rassembler tous les Algériens « dans le cadre d’un dialogue national sans exclusive pour organiser la transition vers un véritable État de droit » qui a motivé sa prise de position en faveur de l’ancien chef du gouvernement.

Mohand Tahar Yala profite de cet appel lancé à la population pour exposer sa vision des choses. Selon lui, « L’Algérie est en danger.» car «encerclée à l’extérieur par les conflits, minée de l’intérieur par un système de gouvernance à bout de souffle, bâti sur le mensonge et la corruption généralisée sous toutes ses formes ». En effet, pour l’ancien général, « le pays est aujourd’hui prisonnier d’un clan qui s’est accaparé de toutes les institutions de l’État ». Un clan dont l’envie de «se maintenir au pouvoir coûte que coûte contre la volonté du peuple»  menace l’Algérie « d’une déstabilisation majeure et l’expose à l’ingérence des puissances extérieures », ajoute M. Yala.

Pour finir, le général à la retraite estime que le pouvoir fait l’objet d’un « rejet massif de la population », pour preuve l’accueil qui a été réservé aux représentants du président Bouteflika dans certaines villes pays.