Les riverains de l’avenue du Mont-Rabeau à Nice (France) abritant le consulat d’Algérie demandent le déménagement de cette représentation diplomatique algérienne pour « la gêne engendrée par le trafic et le stationnement anarchique œuvres des ressortissants algériens qui s’y rendent pour les formalités consulaires ».
Selon le site Nice-matin qui rapporte l’information, les représentants des riverains du consulat algérien témoignent qu’ »il n’y a pas de trottoirs dans la rue pour sécuriser la progression des piétons. Là où il y en a, ils sont occupés et cassés par les voitures. L’aire de retournement située au bout de la voie est très souvent saturée par le stationnement. Nous ne sommes pas protégés quand nous sortons de nos propriétés. D’autant moins que les voitures roulent souvent vite. Les usagers du consulat, résidents des Alpes-de-Haute-Provence, de Corse, du Var et des Alpes-Maritimes, viennent souvent très tôt le matin pour prendre rang. Ils sont en famille. Quand le couloir d’attente et le jardin du consulat sont saturés, ils patientent dans la rue. Les enfants crient. Ils courent. Ils ont des besoins à satisfaire. Leurs parents aussi. Les intervalles entre les voitures stationnées deviennent des toilettes obligées ».
Regroupés en association, les riverains menacent de fermer la voie menant au consulat algérien à la circulation tout en exprimant leur souhait « qu’un autre site plus adapté soit dédié au consulat ».
De son côté, le consul d’Algérie à Nice, Ali Redjel leur a confié qu’il est désolé du trouble causé à la quiétude des riverains. Comme il « regrette de devoir recevoir le public dans des conditions indignes ».
Ali Redjel parle ainsi »d’une situation qui nuit aux ressortissants algériens et aux « aimables voisins » tout en affirmant que »le dossier est déposé auprès des autorités compétentes. Elles ont conscience de la réalité du problème. Nous avons des contacts réguliers. Tout le monde souhaite trouver au plus vite une solution définitive à ce qui tient maintenant de l’urgence ».
Enfin, les représentants des riverains s’interrogent « pourquoi les recherches n’aboutissent pas. Alors même que les quinze autres consulats établis à Nice sont tous abrités dans des immeubles de standing. C’est d’autant plus étonnant qu’il n’est pas un instant question d’argent ».