Le collectif des algériens de Strasbourg manifestent pour commémorer le 17 octobre 1961

Le collectif des algériens de Strasbourg manifestent pour commémorer le 17 octobre 1961

Le collectif des algériens de Strasbourg a indiqué, dans un communiqué parvenu à notre rédaction, que plusieurs algériens ont manifesté pacifiquement le 17 Octobre 2019, afin de commémorer le massacre des algériens à Paris le 17 Octobre 1961, après avoir déposé une déclaration de manifestation conformément à la lois et obtenu une autorisation préfectorale.

« Cette commémoration s’inscrit clairement dans la continuité des revendications et rend hommage aux martyres par la meilleure façon que ce soit en continuant leur combat pour la libération de l’Algérie. Les manifestants ayant répondu à cet appel, se sont réunis comme prévu place du vieux marché aux poissons à Strasbourg et se sont dirigés vers la place du 17 octobre 1961 à quelques mètres de là. Sur place, le consulat avait installé une tribune en compagnie de l’adjoint au maire, Monsieur Éric Schultz ainsi que de quelques associations traditionnellement invitées à cette occasion », ajoute le collectif dans le communiqué.

« Un service de police impressionnant s’est rapidement déployé devant le collectif venu rejoindre la place afin de lui barrer la route prétextant des risques de conflits. Depuis trente cinq semaines le collectif des algériens de

Strasbourg, manifeste pacifiquement sur différentes places de la ville de Strasbourg, et les services de polices qui encadrent ces manifestations connaissent l’attitude exemplaire des manifestants qui ne sont que l’écho de la

révolution du sourire en Algérie. Ce fût encore le cas ce même jour et aucun incident n’a été déploré », poursuit le collectif.

« La maladresse avec laquelle la situation a été gérée et le choix de protéger le consulat illégitime, démontre clairement la complicité de l’état français et du ministère de l’intérieur avec le régime actuel en Algérie dont le peuple algérien ne veut plus en réclamant son départ depuis plus de huit mois », conclut le communiqué.