Le chef de l’état préside une réunion de sécurité

Le chef de l’état préside une réunion de sécurité

arton10645-09bf8.jpgLe président Abdelaziz Bouteflika a présidé hier une réunion restreinte consacrée à la situation sécuritaire dans le sud du pays, en relation avec les foyers de tension qui persistent dans certains Etats voisins, indique un communiqué de la présidence de la République.

Ont pris part à cette réunion le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, le ministre d’Etat, directeur de cabinet de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia, le ministre d’Etat, conseiller spécial du président de la République, Tayeb Belaïz, le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, le vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire, le général de corps d’armée Ahmed Gaïd Salah, le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Abdelmadjid Tebboune, le conseiller chargé de la coordination des services de sécurité rattachés à la présidence de la République, Athmane Tartag, le commandant de la Gendarmerie nationale, le général major Menad Nouba, et le directeur général de la Sûreté nationale, le général major Abdelghani Hamel, ajoute le communiqué.

Le président Bouteflika, dont c’est la première apparition depuis le début du ramadhan, semble s’inquiéter sérieusement de la situation sécuritaire du pays mais aussi des foyers de tensions au Mali, au Niger et en Tunisie où le terrorisme a doublé de férocité.

Les saisies quotidiennes d’armes de guerre opérées par les éléments de l’Armée nationale au sud du pays et frontières inquiètent sérieusement les hauts responsables du pays. Ce qui explique les réunions presque trimestrielles de haut niveau axée essentiellement sur la sécurité nationale.

A noter que c’est la toute première fois que le général Athmane Tartag, le patron des services de renseignements algériens, est convoqué par le président Bouteflika pour prendre part à une pareille réunion qui ne cache point son importance.