Le secteur s’attellera, dira-t-il, à la conversion des hydrocarbures en richesses nationales compte tenu de la baisse des prix du pétrole.
Le ministre de l’Énergie et ministre des Ressources en eau et de l’Environnement par intérim, Noureddine Boutarfa, a effectué, jeudi, une visite d’inspection et de travail dans la wilaya de Médéa où il a procédé à l’inauguration de plusieurs projets et à la mise en service de l’alimentation en gaz de ville de deux agglomérations.
Pas moins de 1 055 foyers bénéficient, désormais, du confort de l’énergie gazière après la mise en service des réseaux d’alimentation en gaz de ville de 685 foyers à Mihoub, près de Tabalt, et de 370 foyers à Bir Benabed, agglomération situées respectivement à 120 km et 80 km à l’est du chef-lieu de wilaya. Le ministre donnera aussi le coup d’envoi des travaux de pose de transport de gaz naturel par canalisation de diamètre 16 pouces sur 32,7 km linéaires reliant Béni-Slimane à Deux Bassins pour l’alimentation des localités de Sidi Rabie, Baata, Mezghenna, El-Aïssaouia, Tablat et Deux Bassins. Assurant l’intérim du secteur des ressources en eau, le ministre a visité le projet de réalisation d’un barrage à Béni-Slimane d’une capacité de 26 millions de mètres cubes qui, à terme, permettra d’irriguer un périmètre d’une superficie de 2 000 ha.
Le nouveau siège de la direction de l’énergie situé au pôle urbain ainsi qu’une nouvelle station-service située au centre-ville ont également été inaugurés par le ministre qui a déclaré en marge de sa visite que le taux de pénétration du gaz naturel de la wilaya, qui est actuellement de 59%, sera ramené à plus de 80% l’année prochaine, à l’issue des travaux de raccordement des communes de l’est de la wilaya. “La wilaya est parvenue à rattraper son retard et à se mettre au niveau de la stratégie nationale visant à généraliser l’utilisation des énergies électrique et gazière.” S’exprimant sur la politique énergétique de l’Algérie, le ministre indiquera que la stratégie du secteur sera axée sur le “développement de l’industrie pétrochimique” afin de ne pas subir les aléas du marché international.
La stratégie de l’Algérie en matière énergétique est basée sur “l’industrie pétrochimique qui va constituer un des axes majeurs de la politique de valorisation des hydrocarbures prônée par le gouvernement dans le moyen terme”.
Le ministre a aussi indiqué que, désormais, l’État fera participer les petites et moyennes entreprises aux efforts de réalisation du secteur. Le secteur s’attèlera, dira-t-il, à la conversion des hydrocarbures en richesses nationales compte tenu de la baisse des prix du pétrole qui n’ont pas dépassé la moyenne de 55 dollars au cours de ces 3 dernières années et autour de 4 à 5 dollars en équivalent BTU pour le gaz.
