La journée de l’enfant est un acquis national (ministre)

La journée de l’enfant est un acquis national (ministre)

MOSTAGANEM – La ministre de la solidarité nationale, de la famille et de la condition de la femme, Mme Ghania Eddalia, a estimé, samedi, à Mostaganem, que la célébration de la journée nationale de l’enfant, coïncidant avec le 15 juillet de chaque année, est un acquis national matérialisant la volonté politique du Président de la république, M. Abdelaziz Bouteflika d’asseoir les bases d’un Etat de droit et de justice à travers des réformes administratives, judiciaires, sociales et politiques.

Dans une allocution prononcée à l’ouverture d’une journée d’étude à l’occasion de la célébration, pour la première fois, de la journée nationale de l’enfant, la ministre a rappelé que cet évènement est stipulé par la loi no 15/12 portant sur la protection de l’enfant du 15 juillet 2015, expliquant que les articles de cette loi s’adaptent aux engagements internationaux de l’Algérie relatifs aux droits de l’enfant et inspirés des valeurs de la société algérienne, de sa culture et ses préceptes religieux.

L’objectif de cette loi est d’annihiler toutes les basses et viles pratiques visant l’innocence des enfants et n’ayant aucune relation avec nos traditions et des principes de l’Islam basés sur la tolérance, la solidarité entre personnes et toutes les composantes de la société.

Mme Ghania Eddalia a estimé qu’il est important d’instaurer et de renforcer au sein de la société les réflexes d’alerte et d’information sur toutes les atteintes visant les enfants. Ces reflexes doivent être instaurés en une véritable culture bien ancrée les membres de la société, a-t-elle indiqué.

Par ailleurs, la ministre a souligné que la nouvelle loi de l’enfant a donné un rôle prépondérant aux services du milieu ouvert pour refléter la voix de la société et garantir la protection de l’enfance par l’analyse des avis adressés par le délégué national de la protection de l’enfant et donne à ces services la latitude de lancer des enquêtes, en étroite collaboration avec les juges des mineurs, les divers établissements et institutions pour prendre des mesures devant garantir la protection sociale et juridique à l’enfant en danger.

Par ailleurs, la ministre a réitéré la volonté de son secteur à renforcer les capacités des intervenants sociaux, à mettre à jour leurs connaissances et à leur permettre d’échanger leurs expériences.

Pour elle, cette démarche devra conférer une valeur ajoutée au travail du terrain en adoptant des moyens modernes de prise en charge pédagogique, en garantissant la qualité de gestion administrative et en élaborant des projets institutionnels basés sur l’exploitation rationnelle des ressources.

Mme Eddalia a souligné que les institutions futures de l’enfance sont appelées à garantir un climat propice à l’épanouissement de l’enfant et à son équilibre à travers le droit de participation au sein de la classe de son école, son droit à l’expression et à formuler son avis, son droit au divertissement, à l’information en toute sécurité et sans atteinte à sa personne psychologique ou corporelle.

Pour elle, cet effort national ne donnera ses fruits qu’avec la contribution locale et le travail de proximité en tant que pierre angulaire pour assurer l’équilibre social demandé.

De son côté, la déléguée nationale de protection de l’enfant, Mme Chorfi Meriem, a rappelé que la célébration de la journée nationale de l’enfant est placée cette année sous le slogan « La parole à l’enfant » et intervient pour consacrer l’ouverture de canaux de communication afin de participer aux différentes décisions prises au profit de l’enfant.

Le représentant de l’Unicef en Algérie, Marc Lusset, a salué l’engagement de l’Algérie pour la protection des droits de l’enfant à travers sa législation. Il a estimé que le choix du slogan « Parole à l’enfant » s’inscrit dans le cadre de la politique des Nations-Unies visant à donner à l’enfant le droit d’exprimer ses idées et ses préoccupations.

Par ailleurs, la ministre de la solidarité nationale, de la famille et de la condition de la femme a assisté à un Conseil de wilaya de l’enfant au siège de l’APW et distribué des prix aux enfants. Elle doit visiter le centre spécialisé de rééducation de mineurs de Sayada, l’établissement de l’enfance assistée à la même région.

Cette journée d’étude initiée par l’instance nationale de protection et promotion de l’enfant, en collaboration avec la wilaya de Mostaganem, a porté sur des interventions sur les droits de l’enfant, sa participation à la vie sociale. Des membres d’associations locales à caractère social ont pris part à ces travaux.