La coordination des détenus algériens en Irak préoccupée par les exécutions

La coordination des détenus algériens en Irak préoccupée par les exécutions

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La coordination de soutien aux détenus algériens en Irak a exprimé ses craintes quant à la lenteur dans la résolution du dossier des prisonniers algériens, surtout après l’application d’une peine de mort par pendaison à l’encontre d’un nombre de détenus arabes accusés de terrorisme.

Le chargé de coordination avec les instances nationales et internationales, Houari Keddour a rappelé ,samedi, dans un communiqué la faiblesse du système judiciaire irakien et de la situation qui prévaut en Irak, exprimant sa profonde préoccupation suite à la condamnation et l’exécution des innocents.

Ce qui constitue à ses yeux une violation flagrante des standards internationaux des droits de l’homme, des résolutions de l’assemblée générale de l’ONU et du conseil onusien des droits de l’homme au sujet de l’incitation des Etats à l’abolition de la peine de mort.

La Coordination a tenu à préciser que la plus part des détenus algériens aient purgé leur peine le 20 août 2016 sans pour autant regagner le pays, bien que le verdict stipule clairement qu’ils soient rapatriés à la fin de la période de leur incarcération.

A cet effet, elle a lancé appel aussi bien aux autorités algériennes qu’irakiennes afin de coopérer de sorte que deux détenus algériens – condamnés à la peine de mort- soient rejugés, et ce pour assurer des procès équitables pour les prisonniers des deux pays et de prendre en considération les circonstances dans lesquelles des sentences étaient prononcées.

La même source a réaffirmé que le dossier en question constituait l’une des priorités de la présidence de la République, dont le chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika ait accordé le 25 février une audience au ministre irakien des affaires étrangères, Ibrahim Al-Ashaiqer Al-Jaafari.