La consommation des crédits à son plus faible niveau à Oran: Des responsables interpellés

La consommation des crédits à son plus faible niveau à Oran: Des responsables interpellés

Force est de constater que des opérations de développement local somnolaient dans les tiroirs depuis des années.

Lors d’un conseil de l’exécutif consacré aux crédits de paiement, le wali d’Oran a appelé les directions de l’exécutif à la consommation des crédits restants. Cette demande intervient suite à l’examen de la situation de la consommation des crédits des programmes sectoriels et plans communaux de développement déconcentrés au titre de l’année en cours. Force est de constater que des opérations de développement local somnolaient dans les tiroirs depuis des années. À cet effet, le chef de l’exécutif a préconisé la consommation totale des crédits afin de prétendre à de nouveaux crédits de la part des directions centrales des ministères. Pour Oran, le directeur du Trésor de la wilaya, Tayeb Merine, a annoncé que le montant provisoire des crédits de consommation est de 5 milliards DA au 30 juin dernier.

Les instances, en cours de traitement, sont de l’ordre de 450 millions DA. Ceci prouve que la consommation des crédits alloués aux projets sectoriels et communaux de développement, PSD et PCD, dans les communes de la wilaya d’Oran, est à son plus faible niveau. Les chiffres donnés par la direction de la programmation et du suivi budgétaire (DPSB), lors de la réunion de wilaya tenue récemment, reflètent l’ampleur de la situation de l’ensemble des communes de la wilaya. Certaines municipalités ont enregistré les taux les plus bas quant à la consommation des budgets alloués aux projets communaux. Ce qui veut dire que bon nombre d’opérations inscrites dans le cadre du PSD n’ont pas été lancées. Cependant, ce qui semble attirer l’attention, ce sont les arguments avancés par les gestionnaires conviés à s’expliquer sur les retards enregistrés. Certains ont plus ou moins contesté les chiffres tandis que d’autres n’ont eu d’autre alternative que de justifier la situation par le refus des entrepreneurs à réclamer leur argent quand le projet est terminé.

Hadj Hamdouche