ALGER- Des juristes ont mis l’accent, mardi à Alger, sur l’importance du projet de loi amendant et complétant la loi relative à la prévention et à la lutte contre la corruption dans l’éradication de ce phénomène « mondial qui ronge les sociétés et les Etats ».
La Commission des Affaires juridiques, administratives et des libertés de l’Assemblée populaire nationale (APN), présidée par Ammar Djilani, a poursuivi « l’examen du projet de loi modifiant et complétant la loi n 01-06 du 21 Moharram 1427 correspondant au 20 février 2006 relative à la prévention et à la lutte contre la corruption, en auditionnant des juristes et des enseignants universitaires qui ont souligné l’importance de ce projet dans l’éradication de ce fléau mondial qui ronge les sociétés et les Etats », indique un communiqué de l’APN.
Ces experts, en l’occurrence le président du Syndicat national des magistrats, Djamel Aidouni, le batonnier de Boumerdes, Ahmed Benanter, le membre de l’ordre des avocats de Batna, Bachir Salim, le professeur en droit pénal à l’université d’Oran, Abdelkader Larbi Chaht et le professeur de droit pénal à l’université d’Alger, Réda Heddadj ont réaffirmé que l’Algérie « était parmi les premiers pays dans la promulgation de telles lois et l’adaptation de son système juridique aux engagements internationaux. En outre, ils ont proposé l’enrichissement des articles du texte de loi dans le fond et la forme pour le rendre cohérent avec le système juridique national ».
Pour sa part, le président de la Commission a mis en exergue « l’importance des avis des experts dans le débat et l’enrichissement des modifications prévues dans le projet de loi », rappelant « les dangers de la corruption, devenue un phénomène mondial et transcontinental, un fléau qui a amené l’Algérie à instituer les mécanismes nécessaires pour le combattre, dont la loi relative à la prévention et à la lutte contre la corruption, objet d’examen par la Commission ».
Les membres de la Commission ont mis en avant « toutes les dispositions et mesures contenues dans ce projet de loi », saluant « les efforts consentis par l’Etat pour combattre ce fléau ainsi que la conscience collective et la ferme volonté à contenir et prévenir ce fléau ».